L'histoire :
A la télévision, les journaux relatent l’annonce du syndicat des stylistes-visagistes de Tokyo Metropole concernant son intention de mener le comité d’amélioration devant le tribunal afin que le terme « coiffeur » soit retiré de la liste des mots délictueux. C’est la première fois que des citoyens lambda attaquent le comité et la situation est donc historique. En voyant cela, Kasahara a bien du mal à contenir son émotion et prétexte aller se chercher une boisson pour éviter de pleurer devant ses collègues. Hélas, tout le monde a deviné ce qu’il en est. Encouragé par les autres, Dojo va la rejoindre pour tenter de la consoler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux nouvelles affaires occupent Kasahara et ses collègues. Cela commence avec des citoyens qui attaquent le comité d’amélioration : si cela ne bouleverse pas vraiment les militaires, on comprend que les choses changent dans le pays et cela fait forte impression au groupe que l’on suit depuis le début. Puis, les militaires doivent se rendre dans la préfecture d’Ibaraki d’où est originaire Kasahara. Cette dernière va devoir gérer des problèmes au sein d’une bibliothèque où la hiérarchie est totalement bouleversée et les ennuis nombreux. Mais, en plus de cela, la jeune femme doit faire face à sa famille à qui elle a caché son métier. Entre la mission et les problèmes familiaux, la jeune femme doit gérer beaucoup d’émotions et de situations embarrassantes. L’intrigue continue donc son chemin en nous dévoilant toujours de plus en plus de choses et en enrichissant aussi bien son univers que ses protagonistes. La lecture reste donc intéressante au fil des volumes même s’il n’y a pas de véritable fil conducteur et on reste accroché au récit. On déplorera tout de même quelques petites fautes d’orthographe, ce qui est un comble pour un titre qui parle de gardiens de bibliothèque. En dehors de cela, il n’y a rien à redire, le reste est très correct. Un dixième volet efficace, donc.