L'histoire :
Au beau milieu de la nuit, Kirin réveille Madara qui vient de faire un terrible cauchemar dans lequel il affronte Chaos et Miroku. Le jeune garçon interroge alors Hakutaku sur son réel niveau et sa capacité à battre l'un des huit généraux, et le vieil homme lui rétorque qu'un long entraînement l'attend. Au petit matin, dans la rue, une troupe de Moki experts en arts martiaux déambule. Le garçon qui les a accueillis, Loki, les prévient qu'il s'agit des Punk Lattion et qu'ils viennent kidnapper tous les hommes valides afin d'en faire des membres de leur groupe, hormis si quelqu'un arrive à les battre. Loki s'y présente et un adversaire est désigné : son frère Gaho, maintenant membre des Punk Lattion. Après quelques minutes, Loki est gravement blessé et Madara décide de le remplacer. Il comprend très vite que Gaho est possédé par un esprit maléfique et pense que seule la mort pourra le libérer. Pendant le combat, Loki entend la voix de son frère : il lui demande de briser le cristal tenu par la chef des Punk Lattion...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Partant sur les mêmes bases que le Dororo de Tezuka (chez Delcourt) auxquelles se greffent des idées dragonballesques, Madara trouve sa personnalité au fur et à mesure de la progression du récit. Ainsi, l'aventure dans ce tome nous montre comment Madara et Chaos se retrouvent à affronter les mêmes ennemis. Si la première partie est assez classique avec un petit tournoi, chose typique dans les shônens, la suite est plus intéressante avec l'arrivée dans le couloir des flammes. La fin du tome nous propose même un cliffhanger étonnant... Au niveau des dessins, Sho-U Tajima nous propose un résultat assez faiblard et sans grande originalité. Le mangaka progressera dans les années à venir et cela est déjà visible dans Madara puisqu'il a réalisé les couvertures quelques années plus tard lors d'une réédition. En lisant cette série, on comprend que celle-ci ait pu se voir qualifier de culte au Japon, notamment grâce à ses deux auteurs, mais l'ensemble est un peu faible pour la voir comme indispensable.