L'histoire :
Moka, une lycéenne comme les autres, voit un soir une émission sur le peintre Chagall. Impressionnée par son histoire et son art, elle décide d’aller dès le lendemain à la bibliothèque de son lycée afin d’emprunter un ouvrage sur ce dernier. Elle y rencontre un très beau jeune homme intéressé par le même livre qu’elle. Une discussion sur l’art et un sourire plus tard, la jeune fille est tombée amoureuse de celui qui se présente comme étant Masato Yoshii. Prévoyant déjà de le revoir le jour où elle rendra le livre afin que celui-ci puisse à son tour l’emprunter, Moka est sur son petit nuage. Mais elle entend d’autres filles parler de lui et dire qu’il ne vaut rien comme petit ami et s’en trouve étonnée, mais heureuse d’avoir si peu de rivales. Plus tard, Moka va chercher à l’aéroport son frère Megu qui revient des Etats-Unis où il vivait avec leur père et qui va bientôt reprendre ses études dans le même lycée qu’elle. Le lendemain, elle revoit Masato pour le prévenir qu’elle va rendre le livre et assiste à une scène entre ce dernier et une fille qui lui avoue avoir rompu avec son copain pour lui. Mais ce dernier se montre froid et lui annonce qu’elle ne l’intéresse plus. Moka va alors apprendre que Masato est réputé pour ne sortir qu’avec des filles déjà en couple. Malgré tout, elle décide de persévérer… Quelques jours plus tard, Megu va quant à lui tomber sous le charme de Kozue, qui est comme une petite sœur pour Masato…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mais moi je l’aime est la nouvelle œuvre de Wataru Yoshizumi, que l’on connaît déjà dans l’hexagone pour de nombreux shôjos : Mint na Bokura, Random Walk, Ultra Maniac et Marmelade Boy (tous chez Glénat). C’est donc à une valeur sûre que l’on a affaire ici. Et ce premier volume ne déçoit pas nos attentes. Le dessin est fin, précis et agréable, avec une mise en scène classique mais efficace. Les personnages sont plutôt charismatiques (même si les profils sentent le déjà-vu), ce qui a parfois fait défaut à certaines autres séries de l’auteur (comme Mint na Bokura par exemple), même si l’héroïne est un peu trop « innocente ». Par contre, et c’est un bon point dans ce type de production, elle n’a pas froid aux yeux et « décide » de son sort au lieu de le subir simplement. Côté histoire, la tournure prise par les événements est intéressante même si le thème n’est pas forcément très original, mais c’est un shôjo dont l’orientation se veut classique et plutôt destinée à un public de lycéennes. Bref, un peu de romantisme pour jeunes filles, ça fait du bien et c’est rafraîchissant !
