L'histoire :
En rentrant du lycée, Yoshii avoue à Moka qu’il a dragué sa meilleure amie mais que celle-ci a repoussé ses avances. Abasourdie, Moka décide de ne plus faire le chemin avec Yoshii. Le lendemain, à l’école, la jeune fille s’empresse de retrouver Mitsumi pour la questionner sur ce qu’il s’est passé la veille avec Yoshii. Les deux amies s’isolent et Mitsumi se confie. Lorsque le garçon lui a proposé un rendez-vous, elle s’est sentie très troublée et a compris pourquoi la plupart des filles craquent. Mais son amour pour son copain et son amitié pour Moka lui ont permis de ne pas céder. Moka réalise combien Yoshii est irresponsable et qu’elle se faisait des illusions à son sujet. Plus tard, Yoshii tente de se réconcilier avec Moka : il ne veut pas que la jeune fille le déteste et lui demande ce qu’il pourrait faire pour être pardonné. Elle demande alors à ce qu’il lui offre un cadeau pour le White Day. Yoshii accepte et lui demande ce qui lui ferait plaisir. Après un bref moment de réflexion, Moka le montre du doigt et l’embrasse sur la joue. Elle lui dit que ce sera son cadeau avant de s’enfuir en courant. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que le meilleur ami de Yoshii les espionnait…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome classique et sympathique, l’auteur nous offre un deuxième opus de Mais moi je l’aime un peu décevant. Le précédent volume nous avait fait bonne impression, mais la suite n’est pas à la hauteur de nos attentes. Graphiquement il n’y a rien redire : les dessins sont précis, les personnages très expressifs et les décors sont bien utilisés. Pour la narration, c’est une autre histoire. Au bout de cinq pages, on a déjà compris comment se déroulera la fin, et les quelques rebondissements (comme par exemple le meilleur ami de Yoshii qui se déclare à Moka) ne font pas vraiment effet. Pour pallier à ce manque, la relation de Megumu, le frère de Moka, et de Kozue est mise en avant. Hélas, ce n’est pas suffisant pour nous faire oublier la platitude de l’histoire, ni les faiblesses que l’on avait pressenti dans le premier volume. Espérons que l’auteur de Marmelade Boy (également chez Glénat) saura faire mieux pour son prochain titre. Au final, on conseillera cette courte série (seulement 2 volumes) uniquement aux moins difficiles.