L'histoire :
Dès que ses parents se disputent, Nino file dans sa chambre et ouvre grand la fenêtre pour appeler son voisin et ami Momo. Ensemble, les deux enfants se mettent à chanter en hurlant jusqu’à ce que la demoiselle tombe d’épuisement. Dès qu’ils sortent dans la rue, Momo et Nino se tiennent la main. Nino se sent invincible quand elle est en présence de Momo. Un jour, le garçon lui dit que, s’ils se perdent de vue, il aimerait la retrouver grâce à sa voix. Le lendemain, la famille de Momo n’est plus là : elle a déménagé dans la nuit. Nino a le souffle coupé et met alors un masque sur sa bouche, de peur de hurler si elle l’enlève. Elle se rend ensuite sur la plage pour hurler son chagrin. Là, elle fait la rencontre d’un garçon aux longs cils, Yuzu, qui est en train d’écrire une partition sur le sable. Grâce à ses compositions, Yuzu redonne de l’espoir à Nino. Hélas, lui aussi va subitement disparaître sans donner de nouvelles. Nino continuera de chanter, seule, pendant six longues années jusqu’à ce que les jeunes gens se retrouvent dans le même lycée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Nosatsu junkie et Monochrome animals, Ryôko Fukuyama se lance dans une histoire d’amours malheureux. Son héroïne, Nino, tombe amoureuse de son ami d’enfance et se lie d’une amitié passionnée avec un garçon, mais ces messieurs vont tous deux disparaitre du jour au lendemain sans prévenir. La mangaka nous a prévenus et tient ses promesses en brisant deux fois le cœur de son personnage principal. Néanmoins, c’est six ans plus tard que l’on revoit les jeunes gens et que ces messieurs reviennent dans la vie de Nino : c’est donc la triste mise en place d’un triangle amoureux, sur fond de musique et de chant. En dehors de Nino qui s’est réfugiée dans le chant pour supporter les douleurs, les autres personnages ont tous fait évoluer une carrière professionnelle en plus des études et on voit bien qu’une part d’ombre les habite. Cela promet déjà une histoire pleine de rivalités, d’amour et de musique. Quant aux dessins, ceux-ci sont très jolis et dynamiques, et le trait de la mangaka est facilement identifiable. On note tout de même que les membres du groupe de musique qui portent un cache-œil ne le portent pas toujours au même endroit, ce qui ressemble fort à des erreurs de raccord. En tout cas, cette première partition nous donne envie de découvrir tout le morceau !