L'histoire :
Mei a décidé de s’inscrire à la pension Sainte Lucia pour apprendre à devenir une jeune file de bonne famille. Elle se rend donc là-bas en hélicoptère, en compagnie de Kento et Rihito. Seulement, il s’agit d’un établissement pour filles qui accepte que celles-ci soient accompagnées de leur majordome à la seule condition que celui-ci soit reconnu par l’association internationale des majordomes. Kento n’était pas au courant de cela et c’est avec surprise qu’il est soudain balancé de l’appareil par son frère pour atterrir pile dans une école pour majordomes. Un peu après, Mei et Rihito arrivent enfin à Sainte Lucia et découvrent leur internat, un bâtiment à l’allure délabrée. Si la chambre de Mei a l’air très spartiate, la demoiselle se montre pourtant enchantée par l’endroit, d’autant plus que la chambre de son majordome est juste à côté de la sienne et qu’ils ont la salle de bain en commun. Rihito laisse ensuite Mei pour aller chercher de quoi aménager sa chambre et, au bout de quelques minutes, la demoiselle entend une jeune fille en train de hurler. Cela lui fait peur mais ce n’est rien comparé à l’attitude étrange que vont avoir ses voisins de paliers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le volume précédent se déroulait dans différents endroits d’une ville, l’action de ce volume se passe uniquement à la pension Sainte Lucia, un établissement très select qui n’accepte que les jeunes filles de très très bonne famille avec leur majordome. Si Kento fait quelques apparitions et que Rihito est toujours là quand il faut pour aider Mei, c’est surtout l’intégration de la demoiselle dans son nouvel environnement et ses nouvelles camarades qui sont mises à l’honneur. De nouveaux personnages font donc leur apparition et il y en a pour tous les goûts, qu’il s’agisse des élèves ou de leurs majordomes : beauté froide, prince charmant, rivale tordue... Non seulement le récit est sympathique et rythmé, mais l’histoire se voit aussi offrir un fil conducteur bienvenu et qui promet déjà de bonnes surprises. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas parce que l’action se passe dans une pension que les décors manquent de variété. Bien au contraire, les dessins arborent de nombreux lieux différents et détaillés : des internats, une serre, un colisée... De plus, les personnages féminins ne sont pas constamment en uniforme et on apprécie de voir ces demoiselles - fort expressives qui plus est - arborer des looks variés. Ce deuxième opus confirme donc la bonne impression de son prédécesseur et on a hâte de voir la tournure que vont prendre les évènements.