L'histoire :
Claus est furieux d’apprendre que son père a vendu le pays de Bernstein et demande des comptes à son père. L’homme lui explique alors qu’il n’a jamais vraiment été à la hauteur de ses responsabilités et, qu’à l’époque où il allait monter sur le trône, le grand-père de Mei avait su lui donner de bons conseils. Aussi, il pense que ce n’est pas une mauvaise idée d’avoir confié le pays à Mei et il s’en remet à elle et Claus pour le gérer comme il le faut. Le soir, Claus et ses amis font la fête car le royaume de Bernstein est enfin en paix, lorsque soudain Mei traverse un mur. A la surprise générale, le trou créé donne sur une pièce avec une fresque de De Vinci. Grâce à cela, le château de Berstein est désormais considéré comme un monument du patrimoine mondial et la situation financière du pays est rétablie. De retour à Sainte Lucia, Mei est épuisée et s’écroule de fatigue. Rihito la porte jusqu’à son lit et la demoiselle murmure le nom de Shibata dans son sommeil...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la fin du passage dans le pays de Bernstein, on en revient à l’histoire principale avec les prétendants de Mei qui se montrent plus entreprenants et le retour tant attendu de Shibata qui a bien évolué. On découvre ce que ce dernier est devenu pendant les quatre ans qui se sont écoulés, mais sa venue provoque également du remue-ménage chez les autres prétendants de Mei. A ce propos, l’étau se resserre car Mei n’a plus que trois mois pour se décider et il n’y a plus d’échappatoire possible. En clair, tous les éléments se mettent en place pour que l’histoire principale prenne un nouvel envol et toutes les possibilités qui sont présentées sont aussi intéressantes qu’excitantes. Bien évidemment, l’humour est toujours là pour détendre l’atmosphère de temps à autre et cela est fort appréciable. Quant aux graphismes, les tenues de Mei et ses camarades sont toujours aussi mignonnes et les personnages débordent donc de charme. Les décors sont toujours peu représentés mais le tramage de fond et les gros plans sont là pour remplir efficacement les pages. En tous cas, ce neuvième volume change la donne et il nous tarde de voir les conséquences que cela va engendrer.