L'histoire :
Satsuki, une jeune fille de 11 ans, emménage aujourd’hui avec son père et sa petite sœur Mei dans une maison à la campagne. C’est à bord d’une petite camionnette très chargées de bagages que la petite famille se rend à son nouveau domicile. Après avoir traversé une forêt, longé les rizières et franchi un pont, le trio arrive enfin à destination. Mei et Satsuki sont charmées par la maison et s’empressent d’aller jouer dans le jardin. Elles remarquent alors la présence d’un énorme camphrier. Toutefois, elles ne s’attardent pas dessus et partent vite à la découverte de la bâtisse qui a tout d’une maison hantée. A l’intérieur, elles trouvent plusieurs glands au sol et découvrent des noiraudes, des petites boules de suie animées. D’abord effrayées par les noiraudes, Mei et Satsuki les adoptent rapidement, sans se douter qu’il existe des créatures encore plus incroyables, comme celui qui habite dans le camphrier : Totoro...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Que l’on soit fan ou non des œuvres de Hayao Miyazaki, Mon voisin Totoro est un titre incontournable et pas uniquement parce que Totoro est l’emblème du studio Ghibli. Même s’il est évident que le film d’animation est meilleur et nous permet de profiter de musiques sympathiques et entêtantes, cet anime-comics nous fait le plaisir de nous faire (re)découvrir l’intégralité du film, génériques inclus ! En ce qui concerne l’histoire, voici un bref récapitulatif pour les nouveaux venus : une famille déménage à la campagne et les deux fillettes vont rencontrer les animaux étranges de la forêt, dont le fameux Totoro. Soyons honnêtes : il ne se passe pas grand-chose et l’intrigue est à la limite de l’inexistant. Et pourtant... Pourtant, on s’attache aux fillettes qui sont adorables et dont la situation familiale leur apporte une certaine fragilité qui donne envie de les cajoler. Pourtant, les créatures imaginaires sont incroyablement mignonnes et on ne doute pas un instant de leur existence. Pourtant, on est plongé au cœur de l’époque décrite et on est totalement conquis par le charme de cette histoire bucolique. Bref, ça fonctionne ! Hayao Miyazaki nous livre un scénario plein de tendresse, de charme, de douceur et de poésie : c’est peut-être un peu naïf mais ceux qui ont encore un cœur et envie de douceur seront conquis. En ce qui concerne l’adaptation en manga, on regrette quelques petites choses. Déjà, les textes des génériques ne sont pas traduits, ce qui est carrément dommage : quel est par exemple intérêt de mettre tout le déroulé du générique de début qui ne bouge pratiquement pas, et de ne pas traduire le nom des artistes qui ont créé cette œuvre ? De plus, les images ont un rendu correct quand la taille n’est pas trop élevée, mais les cases deviennent vite floues et peu agréables à l’œil dès lors qu’elles font plus de la moitié d’une page. Heureusement, cela ne concerne pas la majorité des planches et on peut donc aisément profiter des dessins. Au final, que l’on connaisse le film ou pas, on apprécie toujours autant Totoro, mais cet anime-comics sera surtout destiné à ceux qui veulent une séance de rattrapage.