L'histoire :
Grâce au soutien de son colonel de père, le sergent Clotilde Dumont se retrouve à la tête de la petite gendarmerie du Mont Saint-Michel. Même si son équipe n’est pas très grande, la jeune femme n’a pas à se plaindre car le travail est tranquille : pickpockets et touristes perdus sont les seules affaires à gérer. Aujourd’hui, et comme tous les matins, Clotilde est en train de faire son jogging. Elle parle au téléphone avec ses parents du prochain repas de famille quand un éboulement se produit à l’entrée du Mont Saint-Michel. La jeune femme se précipite sur les lieux et appelle son équipe de toute urgence. S’il n’y a aucun blessé à déplorer, il faut s’assurer que le passage soit débouché et que la sécurité des touristes soit assurée. Et, aussi, se débarrasser de l’ancien guide qui veut être le seul à inspecter le tunnel dégagé par l’éboulement, persuadé que l’apocalypse va s’abattre sur Terre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Issu de la collaboration entre Izu (Lord of chaos) et Asan (Breath effect), Mont tombe - La dernière légende du Mont-Saint-Michel part du postulat que le légendaire Mont-Saint-Michel serait en quelque sorte une prison du dragon de l’Apocalypse, enfermé suite à sa défaite contre l’archange Michel - c’est du moins ce que Clotilde Dumont, sergent de gendarmerie, va devoir vérifier. A la manière d’un Indiana Jones ou d’une Sydney Fox, la jeune femme mène l’enquête auprès de personnages un peu trop bien renseignés sur le sujet et qui ne disent pas tout ce qu’ils savent. Le résultat est dans l’ensemble assez correct mais quelques détails viennent gâcher l’ensemble. En ce qui concerne le scénario, on regrette que le suspense ne se dégage pas autant qu’il devrait, le passage au festival Hellfest Metalfest n’est pas indispensable, les personnages changent rapidement de bord, et il y a un peu trop de parlotte... Du côté des graphismes, le dessinateur a fourni du travail de qualité mais il oublie trop régulièrement de remplir les fonds, les décors de murailles ne sont absolument pas gracieux et Clotilde est trop masculine. Un bel essai donc, mais qui aurait pu être meilleur.