L'histoire :
Tandis que Haruka se trouve en Normandie, Sawaki et ses senpaï Misato et Kawahama sont dans un train qui les emmène à Beaune, en Bourgogne, où ils pensent pouvoir retrouver la jeune fille. A leur arrivée, Sawaki ne détecte aucune trace des microbes de Haruka, mais ils sont tout de même sur la bonne piste car, au même moment, la jeune fille atterrit à l’aéroport de Dijon et prend une voiture pour se rendre à Beaune. Muto a dit aux garçons de chercher une église sur le bord de la route des grands crus, mais ils ne voient que des vignobles à perte de vue. Lorsqu’ils croient enfin avoir découvert la bâtisse au milieu des vignes, leur vélo se fait renverser par une voiture. Tel un cadeau du ciel, la jeune fille qui en sort, Marie, parle japonais. Elle leur apprend que le bâtiment est le château du Clos-du-Vougeot et qu’il n’y a pas de mariage prévu à cet endroit. Comme les garçons refusent de la lâcher, elle les emmène dans le domaine de son grand-père, lui-même producteur de vin, où elle leur offrira gîte et couvert s’ils l’aident à faire le service le soir même pour un dîner d’affaire. Le soir venu, le client attendu n’est autre que le fiancé de Haruka...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aux couleurs du drapeau français, la couverture de ce sixième opus annonce clairement la couleur : l’aventure en France continue ! Tous le long du volet, l’action se déroule en Bourgogne, au milieu des vignes de la Côte d’Or. Entre retrouver Haruka, empêcher son mariage forcé, et des histoires de vin et de succession au sein d’un domaine viticole, Sawaki, Misato et Kawahama ont de quoi faire ! On ne s’ennuie pas une seconde, le volet se montrant même bien plus prenant que d’habitude. On fera abstraction du fait que nos héros tombent par hasard sur la seule lolita de Beaune qui - ça tombe bien - parle japonais, ce qui est une ficelle scénaristique tellement grosse qu’elle en devient finalement amusante (c’est d’ailleurs encore une fois un « clone » de Yuki, ce qui renforce encore l’effet humoristique de la chose). En plus, les paysages sont l’occasion pour le dessinateur de fournir des planches de haute volée qui nous en mettent plein les yeux. Avec en prime quelques passages fort amusants et d’autres qui font évoluer les relations entre les protagonistes, ce volume a donc tout pour plaire !