L'histoire :
Cette nuit, Aiko fait un rêve dans lequel elle se voit à la place de Cendrillon au bal et où le prince charmant n’est autre que Taro. Hélas, ce beau songe se termine car la fillette se réveille en pleine nuit pour aller aux toilettes. Là, Sora en profite pour sortir de sa poche et explique à Aiko qu’elle peut l’aider à voir son prince. Du coup, à l’aube, Aiko se pomponne et part avec Sora sur son épaule en direction de chez Taro. En face de la maison, deux petits hommes déguisés en grenouille surveillent la scène et, après avoir vu les deux demoiselles partir, se dépêchent d’aller faire un rapport à leur chef. Un peu plus tard, Aiko réalise qu’elle s’est perdue dans les champs de maïs et se met à pleurer, au grand désespoir de Sora qui commence à douter de retrouver Taro un jour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enchanté par le premier opus, on attendait avec une certaine pointe d’impatience celui-ci. Force est cependant de constater que l’on est un peu déçu devant le peu d’avancée de l’intrigue : à part Taé qui découvre l’existence des personnes miniatures, il ne se passe pas grand-chose et on se contente surtout d’observer les évènements, ceux-ci étant par ailleurs narrés de manière parfois un peu trop infantile (on a bien du mal à croire, par exemple, que Taé ait 15 ans alors qu’elle se comporte comme si elle en avait dix de moins). Néanmoins, le récit reste tout de même agréable car l’univers présenté est très charmant et on a le droit à d’intéressantes révélations sur le mini-peuple du village (notamment depuis combien d’années ils habitent sous la maison de Taro, leur lien avec le Nanja Monja, et sur leur brigade de surveillance déguisée en grenouilles). Les humains normaux nous apportent eux aussi quelques informations et on commence à percevoir des enjeux un peu plus importants que prévu. Les graphismes sont quant à eux toujours corrects, alliant le réalisme des décors à l’expressivité des personnages, ce qui facilite l’immersion dans l’histoire. En résumé, une petite baisse de régime mais qui ne nous enlève pas l’envie de lire la suite.