L'histoire :
Cela fait maintenant un mois que les habitants de l’île ont tous subitement disparu. Venue en hélicoptère, une équipe de journalistes essaye d’en savoir un peu plus sur ce qu’il s’est passé. Ils remarquent que tout a été laissé en place comme si les habitants étaient là quelques minutes avant leur arrivée et s’interrogent sur les vêtements qui sont disposé un peu partout, à la place de là où auraient dû se trouver les personnes. Puis, ils décident d’interroger les parents et le grand-père de Futa : ceux-ci étaient partis sur le continent quand a eu lieu le drame et ils sont désormais les seuls habitants de l’île. Si la mère du garçon tente de continuer à vivre, son mari a perdu l’appétit et le grand-père passes ses journées à pleurer. De son côté, Futa a du mal à supporter l’éloignement de sa famille : lui qui est connu pour être un glouton ne mange presque plus. De plus, il n’est pas le seul : beaucoup de personnes sont abattues depuis qu’elles ont rétréci et le ravitaillement devient de plus en plus difficile...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait laissé les habitants de l’île au moment où ceux-ci devenaient miniatures ; ici, il s’agit de voir comment la vie évolue pour ceux-ci mais également pour ceux qui sont restés grands. Du côté des grands, c’est le chagrin qui s’empare d’eux mais il ne se passe finalement pas grand-chose. En revanche, du côté des miniatures, le récit est nettement plus intéressant car l’histoire vire un peu au récit de survivants, façon Robinson Crusoë : les vivres pour nourrir tout le monde viennent à manquer, certains se laissent mourir de chagrin, d’autres essayent de s’habituer à un mode de vie plus rural et en phase avec la nature... L’intrigue passe donc beaucoup de temps à nous montrer comment chacun s’adapte à la situation et, s’il n’y a pas de réelle avancée avant la toute fin du volume, la lecture est tout de même agréable. Il faut dire que l’auteur nous sert en plus des graphismes tout à fait plaisants et des décors particulièrement beaux. Cet avant-dernier volet est donc agréable à lire et la fin s’annonce spécialement mouvementée : une chose est sûre, on sera là pour la lire.