L'histoire :
Luffy a perdu son deuxième combat contre Z, et ce dernier a détruit le deuxième endpoint, le déluge de feu provoqué par l’éruption volcanique déclenchée engloutissant l’île au passage. C’est la deuxième île que Z fait ainsi disparaître, et s’il détruit le troisième endpoint, c’est tout le Nouveau Monde qui périra dans une mer de flammes ! Luffy vient de se faire retirer la balle en granit marin logée dans son épaule lorsqu’Aokiji arrive sur le quai. Il explique à tout l’équipage du chapeau de paille ce que compte faire Z et que la légende de endpoint est bien réelle : si la troisième ile volcanique est détruite, tous les habitants du Nouveau Monde périront en même temps que les pirates qui écument ses mers. C’est sans hésitation que Luffy décide de retourner affronter Z. Après tout, comment pourrait-il devenir le roi des pirates s’il n’arrive même pas à le vaincre ? Soit l’équipage de Luffy sauvera le Nouveau Monde en vainquant Z et ses lieutenants, soit ils périront en même temps que le Nouveau Monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde partie commence par éclaircir les zones d’ombre restantes du scénario avant de repasser à l’action. On apprend donc pourquoi Z veut autant anéantir tous les pirates et a fondé la « néo-marine », ainsi que son plan pour détruire le Nouveau Monde, avant de voir Luffy et ses amis partir à l’assaut de la flotte de Z. Une fois débarqués sur l’île du troisième endpoint, les combats ont lieu un peu partout, cette fois encore dans un décor apocalyptique de terre volcanique en éveil. Ceux qui attendaient de l’action en auront pour leur argent. Mention spéciale au robot de Franky ! Les combats, souffrant moins cette fois du passage en anime comic sont beaucoup plus lisibles que dans la première partie. Pour le reste, comme dans le premier opus, les graphismes sont très bons. La mise en scène et les rebondissements du scénario sont beaucoup plus soignés que dans les précédents films (ce qu’on ressent surtout dans cette seconde moitié), prouvant bien encore une fois qu’Eiichirô Oda fait du bon boulot en tant que producteur, sa participation au projet transparaissant à travers le scénario d’Osamu Suzuki et la réalisation de Tatsuya Nagamine. A noter que dans ce second tome aussi, Eiichirô Oda nous offre une illustration inédite servant de page de titre à l’album. Après Strong World qui avait déjà élevé le niveau des films, ce douzième opus (le premier à se dérouler dans le Nouveau Monde d’ailleurs) est donc une réussite.