L'histoire :
L'équipage du Vogue Merry est en effervescence : un homme, Bonclay, vient d'être repêché et son maquillage a coulé, lui donnant un air terrifiant ! Une fois mis au propre, Bonclay se vante d'avoir mangé un fruit du démon. Comme cela ne crée pas de réaction, il se met alors à faire une démonstration de son pouvoir : il suffit d'un contact physique avec une personne pour pouvoir ensuite en prendre l'apparence jusque dans les moindres détails. Puis, le navire de Bonclay arrive et l'homme repart. Vivi est bouleversée : parmi les visages qu'a montrés Bonclay, il y avait celui de son père. Cela veut dire que le royaume d'Alabasta est en danger et qu'un dénommé Crocodile a usurpé le pouvoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La plupart des films d’animation consacrés à One Piece sont des aventures qui se déroulent en parallèle de l’histoire principale. Ce n’est pas le cas ici car «L’épisode d’Alabasta », qui est l’occasion de dévoiler les origines de Vivi et de mettre en scène le terrible Crocodile, s’inscrit bien dans l’intrigue d’origine. Le lancement de cette partie est un peu trop rapide, mais cela permet de vite rentrer dans le vif du sujet. Et le scénario ne fait pas dans la demi-mesure : infiltration, peuple en souffrance, usurpation de pouvoir et, bien sûr, de la castagne dans tous les sens ! Le scénario reste fidèle à celui de la série papier et nous propose autant d’action que de rythme, mais aussi d’humour et de pouvoirs magiques. En plus, certains personnages adoptent des attitudes très étonnantes, comme Nico Robin par exemple. Eiichiro Oda nous avait livré une prestation de qualité, l’animé la conserve et c’est donc une très bonne chose ! Quant aux images, celle-ci ont un bon découpage et les bruitages sont retranscrits via des onomatopées bien placées. En revanche, on reste un peu déçu par certaines cases qui sont assez floues et ne permettent pas de bien s’imprégner de l’action par moments. Toutefois, il n’y a pas de quoi s’alarmer car elles ne sont pas légion, on peut quand même apprécier l’aventure. A l’abordage, moussaillon !