L'histoire :
Haru affronte désormais Rushia et ce dernier fusionne peu à peu avec l’énergie de l’Endless, devenant ainsi de plus en plus fort et rapide. De plus, Haru et ses amis jouent contre la montre car, une fois que l’Overdrive se déclenchera, toute leur dimension sera balayée en un instant. Du coup, tous sont poussés dans leurs retranchements, et surtout Elie. Cette dernière n’arrive pas à se défaire du bracelet qui l’empêche d’éliminer l’Endless et finit par prendre une décision critique : se saisissant d’un des morceaux coupants de ce qui formait auparavant l’armure de Rushia, elle tente de se trancher l’avant-bras afin de se libérer ! Mais le premier coup ne suffit pas et voilà la jeune fille qui s’apprête à recommencer. Heureusement, Musica l’en empêche et la libère du bracelet car il sait manipuler les métaux. Maintenant libérée, Elie s’apprête à mettre fin à l’Endless mais Rushia ne compte pas la laisser faire. Ce dernier s’enferme avec Haru à l’intérieur de l’Endless, si bien qu’Elie ne peut plus lancer son Aetherion sans tuer son partenaire, mais Haru lui demande pourtant de le faire ! A l’intérieur de l’Endless, Haru et Rushia s’affrontent désormais dans une autre dimension où tous les souvenirs de la planète peuvent se matérialiser : il s’agit ni plus ni moins de la mémoire des étoiles…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un combat titanesque, la genèse du monde de Rave, l’un des héros qui tombe au champ d’honneur… Autant dire que ce dernier volume est riche en révélations, en rebondissements et en émotions. Contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, la fin n’est pas trop stéréotypée et présente même plusieurs passages chocs. Les dernières pages amènent la vraie fin, qui a finalement lieu un an après le combat qui voit la mort d’un des personnages principaux, et cette dernière est un happy end que l’auteur justifie en postface. Entre la fin du combat et la seconde fin un an plus tard, tout le monde en aura pour son argent, les amateurs de drames comme les autres. Graphiquement, l’affrontement dans l’Endless est l’occasion de nous montrer de très beaux dessins à la mise en scène et aux décors très travaillés même si, comme toujours, on passe parfois de planches très détaillées et bien remplies à d’autres un peu vides. Le dernier chapitre est également graphiquement intéressant puisqu’il nous montre pour la première fois dans Rave un univers lycéen ! En bref, une très bonne fin pour une série qui, si elle a parfois traîné en longueur, nous a en tout cas toujours divertis.