L'histoire :
Dans la salle des professeurs, Miss Oku est préoccupée : elle a oublié quelque chose mais ne se rappelle plus quoi. Depuis son retour et le match auquel il a participé, Rakuichi esquive les entraînements du club de foot, préférant se réfugier à la bibliothèque. Le problème est que cela n'est pas du goût d'Inae, qui vient le chercher et lui somme de s'y rendre. Sur le terrain, un homme portant des lunettes, du nom de Joe, déclare aux autres joueurs vouloir les mener au titre de champion national. Il rencontre l'une des stars de l'équipe, Azuchi, qui n'est autre que son cousin. Maiko, en le voyant, tire dans un ballon et assomme Joe sur le coup. La fin des cours venu, Miss Oku sort et tombe sur le directeur qui lui annonce avoir hâte de voir l'équipe du lycée jouer lors du tournoi. Elle acquiesce mais se rend compte que c'est ceci qu'elle avait oublié : inscrire son club ! Paniquée, elle ne sait pas quoi faire mais Azuchi, en s'approchant, lui avoue qu'il a fait les démarches à sa place et que la compétition tient toujours !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sasameke est une série dont le genre pourrait se rapprocher de la comédie sportive. Nous sommes ceci dit plus proche d’un I’ll (chez Tonkam) que d’un Captain Tsubasa (chez J’ai Lu). Si le premier tome nous faisait découvrir Rakuichi, le héros, ce tome se consacre à nous monter s’il va ou non se lancer dans le club de foot de son lycée. Le scénario se perd en multipliant les personnages sans vraiment développer leurs personnalités et, pire encore, il arrive qu’on les confonde. Le thème principal a beau être le football, celui-ci ne sert que de faire-valoir tant l’histoire est ponctuée de dialogues trop nombreux. Certains passages sont heureusement assez sympathiques : ainsi, lorsque Maiko tire en plein visage de Gusuku, alias Joe, celui-ci est emmené directement à l’infirmerie tant la puissance de la jeune fille est hors norme. L’autre point marquant du titre concerne les dessins. Le style de l’auteur est assez original : traits fins, trames quasi-inexistantes, et ne parlons pas des décors qui sont très épurés. Ce visuel est malheureusement trop instable et semble manquer de finitions. Ce second tome perd en intérêt mais l’espoir est de mise, la suite sera peut-être meilleure, on ne sait jamais…
