L'histoire :
Après avoir gagné leur 3ème match, les membres de l’équipe de Chikubushima sont restés pour voir la prochaine rencontre dont l’équipe victorieuse sera leur prochain adversaire. C’est finalement celle de Moriyamashita qui remporte le match et ses membres défient ensuite ouvertement leur prochain adversaire. Le seul problème, c’est qu’il s’agit pour eux de Kusatsu-Hidari, et Rakuichi prend très mal le fait d’être ainsi ignoré, comme si leur équipe ne comptait même pas. Il défie donc à son tour les joueurs de Moriyamashita mais ne fait au final que se ridiculiser… Le lendemain au lycée, Rakuichi et Yôkaichi consultent le tableau des résultats des derniers examens et constatent qu’ils font partie des deniers. Mais le professeur Biwako, les voyant déprimés, leur demande de bien vouloir faire des efforts… en football ! Effectivement : s’ils sont qualifiés pour le championnat, les professeurs augmenteront leurs notes en récompense. En repartant, les deux garçons tombent sur Maiko, en train de relever le défi au combat du capitaine du club de judo. Une rumeur raconte en effet que celui qui vaincra la jeune fille aura gagné le droit de sortir avec elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà l’avant-dernier tome pour cette série qui est finalement presque un shôjo tant elle parle plus des personnages eux-mêmes que du sport qu’ils pratiquent (pour ceux qui l’auraient oublié – c’est possible, vu le contenu – il s’agit de football). Et cette fois encore, ce n’est pas le football qui prend le plus de pages ici : se focalisant tout d’abord sur Maiko et Yôkaichi, puis sur l’enlèvement d’Inae, le scénario attend la moitié du volume avant de remettre le sport à l’honneur. En même temps, l’auteur n’étant pas vraiment doué pour rendre correctement les phases de match, le plus intéressant dans cette série est peut-être justement ce qui se passe en dehors, ou alors son ton comique permanent. L’histoire ne se prend en effet pas au sérieux, et fort heureusement, sans quoi la lecture se révélerait ennuyeuse. Le dessin s’est grandement amélioré depuis les débuts mais a toujours ce manque de finitions flagrant qui lui donne un air bâclé. Là encore, le style de l’auteur fait penser à du jôsei mais pas vraiment à du shônen. Pas que cela soit vraiment un problème, mais le public masculin, qui s’attend de surcroît à voir du football, risque d’être désorienté. A la fin de ces chapitres, la finale a déjà commencé et Chikubushima est en mauvaise posture, d’autant que Matsuri est mystérieusement absent. Le dernier volume devrait recéler quelques surprises.
