L'histoire :
Cela fait maintenant 18 mois que Motoko a fusionné avec quatre âmes. Le Bureau de Parapsychologie, connu sous l’acronyme de BPD, la surveille depuis un moment et est à peu près certain que Motoko, qui a pris le nom de famille d’Aramaki, est devenue stable. Toutefois, la jeune femme reste sous surveillance par précaution. Elle travaille pour Poséidon Industries en remplissant plusieurs types de missions pour cette grosse entreprise. Aujourd’hui, elle doit enquêter sur l’attaque d’une usine de clonage. En regardant les images de vidéosurveillance, Motoko réalise qu’il y a plusieurs groupes d’attaquants et que les choses sont plus complexes qu’elles n’y paraissent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas dans ce deuxième volet que l’on va voir la section 9 à l’œuvre, car le récit se situe plus tard, lorsque Motoko travaille pour une entreprise nommée Poséidon Industries. La jeune femme enchaîne principalement des missions de hacking qui la conduisent dans des endroits dangereux et mettent en péril des données sensibles. Pour tout ce qui concerne les passages dans le réseau ou les univers informatiques, l’auteur n’a pas son pareil pour retranscrire cela et rendre les termes techniques relativement abordables : cela rend les choses moins obscures pour ceux qui n’y connaissent pas grand-chose. En revanche, les questions politiques, psychologiques et juridiques sont un peu moins développées : les réponses sont vite trouvées et l’ampleur des enjeux n’est pas toujours mise en valeur. De même, Motoko prend une décision surprenante à la toute fin et on aurait aimé comprendre un peu mieux ce choix. On est donc un peu plus réservé sur les raccourcis scénaristiques qui taisent un peu trop de choses. Néanmoins, l’aventure en elle-même reste un bon moment. L’édition présente nous livre un volet principalement en couleurs, dont les quelques effets de flous lors de scènes d’action sont un peu moyens. Le reste est de très bonne facture, avec des cadrages sympas pour les amateurs des courbes féminines. On notera par contre que cette perfect edition ne propose pas plus que la précédente les pages de sexe censurées et qui sont donc uniquement visibles dans l’édition japonaise originelle. Au final, ce second volet est un peu moins une claque que les autres, mais il reste un tome de qualité.