L'histoire :
Voyant la plage remplie de poissons morts, Akari se rappelle enfin pourquoi elle a naturellement eu peur la première fois qu’elle a vue Hikari et l’avoue à Ryo : celle-ci, sans en être consciente, n’existe que pour détruire toute forme de vie sur la planète. Maintenant qu’elle a pris pleinement conscience des événements et du drame qui va bientôt se jouer, Akari déprime et se replie sur elle-même, ce qui inquiète Kimi qui, elle, n’est pas au courant de toute l’histoire. Ailleurs, le docteur Jennifer Portman, une scientifique spécialisée dans l’étude des formes de vie extraterrestres, est déjà au fait des récents événements et décide de se rendre sur place pour prendre contact avec Hikari et Takeru afin de les espionner de plus près. Ce dernier, quant à lui, se réveille ce matin après avoir fait un cauchemar dans lequel il tuait Hikari. A peine a-t-il ouvert les yeux qu’il se rend compte qu’un phénomène étrange vient encore d’avoir lieu : le mur de sa chambre est complètement défoncé et cela vient juste d’arriver. Descendant au rez-de-chaussée, il tombe sur Mari et une superbe femme blonde qui, conquise par son odeur de sueur, lui met la tête dans sa poitrine à moitié dénudée. Il s’agit de Jennifer, qui se fait passer pour la nouvelle locataire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Affligeant. C’est le mot qui revient le plus souvent à la lecture de cette série. C’était déjà le cas pour le premier volume, spécialement mauvais, et celui-ci continue dans cette droite lignée en prolongeant un scénario affligeant de maigreur, rempli de poncifs, et des plus racoleurs dans son approche, à savoir montrer des filles nues partout sans raison. D’ailleurs, l’auteur le fait lui-même dire à l’un de ses personnages dans ce volume : « même dans un roman de SF, ils n’oseraient pas ». Malheureusement, nous ne sommes pas dans le pire des romans de SF mais bien dans l’un des pires mangas fantastiques qu’il nous ait été donné de lire. On ne comprend pas comment un studio d’animation réputé comme Gainax a pu produire une telle infamie. Peut-être un pari perdu… En attendant, cette adaptation manga est mauvaise : les dialogues sont très souvent grotesques et sonnent creux, les réactions des personnages sont souvent improbables, la mise en scène générale n’est pas vraiment intéressante, et le tout est desservi par des graphismes dénués d’attraits. Ces derniers, bien que corrects, recourent souvent à la facilité : tramage syndical, personnages peu détaillés… L’adaptation française s’y met aussi avec des polices pas toujours bien choisie et surtout souvent trop petite en regard de la taille des phylactères. Il va sans dire qu’on attend la sortie du prochain et dernier tome afin de faire le plein de nouvelles anecdotes à raconter en soirée lorsque la conversation s’orientera vers les dernières daubes du moment.
