L'histoire de la série :
A Tokyo, les forces de l’ordre ne sont plus celles que l’on croit. En effet, des gangs rivaux et puissants ont fait main basse sur la capitale japonaise. On en dénombre quatre : les singes de Shivuya, les Hands de Shinjyuku, les Sarus de Musashino et les Wu-Ronz de Bukuro. Chacun a une politique de groupe très différente. Ainsi les derniers cités ne sont autres que la milice des yakuzas tokyoïtes. Les Hands ressemblent plutôt à une milice armée et se montrent clairement en habits militaires. Les singes semblent plutôt calmes et discrets, tout comme les Sarus qui prônent la paix. Bien évidemment, les membres de ces gangs ne sont pas les bienvenus dans le territoire des autres. C’est ainsi que quelques Sarus, souhaitant profiter d’un spectacle de strip visiblement de qualité, se rendent à Bokuro. Malheureusement pour ceux-là, le quartier appartient à Merra, leader des Wu-Ronz, qui a une dent envers ceux de Musashino et en particulier Kaï. Il les fait donc supprimer et exhibe leur tête dans tout le quartier. Terra, chef des Sarus, ne souhaite pas que les choses s’enveniment et mourra pour sa cause. Mais la guerre civile semble, hélas, inévitable…
L'histoire :
Dans un Tokyo fantaisiste, quatre gangs se partagent la ville. Kaï fait parti de l’un d’entre eux, les Musashino Saru, dont le chef est un dénommé Terra. Cette bande a pour habitude de se réunir dans un fast-food, le Penny’s. Un soir, trois membres décident d’aller dans un fuzoku (salon de massage érotique), se situant dans le quartier des Wu-Ronz. Le lendemain, trône au milieu de Tokyo, les têtes des Saru. Terra, en homme avisé, décide de passer l’éponge, prétendant qu’il ne faut pas s’aventurer dans les quartiers des autres « tribus ». Cette attitude ne plait guère à Merra, chef barbare et tyrannique des Wu-ronz, qui décide d’en aviser son seul et unique supérieur, Booba, un être difforme et pervers, responsable des yakuzas de la ville. Pendant ce temps, Kaï et Hasheem décide de mener l’enquête sur la mort de ses amis. C’est ainsi qu’il se retrouve dans un salon où une fille leur demande de la sauver. Or Sunmi est la protégé de Merra…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tokyo Tribe 2 est une série de Santa Inoue, qui fait logiquement suite à… Tokyo Tribe. Cette première itération n’est composée que d’un tome et a surtout servi de défouloir à son auteur. Pour autant, la suite se constitue d’une douzaine de tomes, qui cette fois-ci ont été traités avec soin par le mangaka. On dénote une attention particulière aux couvertures colorées et bien mises en scène. Le style de dessin est par contre des plus particuliers, le trait est brouillon et les proportions irrégulières. Sans atteindre néanmoins le niveau du plancher, le rendu graphique reste lisible. Le scénario, quand est lui, est beaucoup plus intéressant et reste le point fort du manga. Les rebondissements sont nombreux et l’ambiance survoltée. Les situations nous font penser à de nombreuses références cinématographiques, telles Casino ou Boyz In The Hood. L’aura gangsta rap qui en émane ne devrait pas pour autant déplaire aux réfractaires. Signalons aussi qu’il n’est nul besoin de lire le premier « cycle » Tokyo Tribe, puisqu’ hormis le titre, rien n’est en commun.