L'histoire :
La paix réside dans le monde entier, excepté dans sa partie Est, où le Dieu Bouddha y fait régner le chaos. Ichizo, un jeune garçon, décide de lutter contre cet état de fait et parcourt le pays. Il y fera la rencontre de Rosée, une chasseuse de trésor partie à la recherche de la Pineau noire, une pierre précieuse ayant appartenue à sa mère décédée. Les accompagnerons Songosan, un fidèle compagnon et Kotamanégi, un poisson porte-chat. Ichizo va découvrir que Bouddha est une véritable menace pour la population et, pour lutter contre, il possède un shakujô, un bâton de combat contenant l’âme du Dieu du désespoir Jalandala. Les combats s’intensifient quand les compagnons arrivent au quartier général de Bouddha et Ichizo se retrouve en face du Dieu de la destruction Ballogaard. Après un combat haletant, le dictateur utilise alors les pouvoirs de Mooz, son bras droit, pour communiquer avec le monde entier par la pensée. Il annonce alors qu’Ichizo est la nouvelle menace dans l’univers, et qu’il suffit de croire en lui-même pour qu’il ait suffisamment de puissance pour les affronter.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tôyuki arrive déjà à sa conclusion avec ce quatrième tome. La série de Yôhei Sakai montre depuis ses débuts des rapprochements avec d’autres séries estampillées « shônen » (le personnage de Kotamanégi rappelle Pon ou l’horloge dans Rave chez Glénat). Par contre, les dessins sont plutôt de qualité moyenne, le trait est épuré et fait parfois un peu brouillon. Les personnages sont peu charismatiques, Ichizo a une tenue étrange, pour ne pas dire moche (on dirait un bûcheron), et un chapeau à la Luffy (de One Piece chez Glénat). Les dialogues sonnent creux, la narration utilise des ficelles absolument énormes dans ce quatrième tome, le combat final est à lui seul révélateur de la baisse de régime de l’auteur. Qui plus est, la série est d’un manichéisme absurde sans véritable ambition scénaristique concernant une éventuelle rédemption du grand méchant, qui au final a l’air risible. Cette série, pourtant destinée aux plus jeunes, donne l’impression de s’être achevée pour cause de pression éditoriale et cela se ressent dans cette fin qui semble précipitée. A conseiller éventuellement aux moins regardants.