L'histoire :
Dans le futur, suite au réchauffement planétaire, une chaleur étouffante règne partout, à tel point que le gouvernement gère tout ce qui se rapporte aux climatiseurs. Ainsi, des lois restreignent leur vente et leur utilisation, et tout passe par l’Etat. Pour garder la mainmise sur le marché et éviter la contrebande, une brigade de police spéciale à été créée, et ses agents sont nommés les air heads. Killer Roy est la terroriste de l’air conditionné. Elle intercepte les appels de femmes dont le climatiseur est en panne. Comme c’est l’agence de réparation du gouvernement qui s’occupe normalement de tous les problèmes, ceux-ci sont débordés et ne peuvent donner des rendez-vous qu’après plusieurs semaines d’attente. C’est la que la réparatrice au noir intervient, ses clientes étant souvent soulagées de se voir réparer leur appareil dans l’instant. Seulement, celle-ci, amatrice de belle femme, se fait payer en nature, même si ses clientes ne sont pas toujours d’accord. Pour mettre fin à ces pratiques, la belle inspectrice Sawami tend régulièrement des pièges à Killer Roy, mais la terroriste a toujours une longueur d’avance sur elle, et les traquenards se retournent alors contre Sawami, que Killer Roy semble trouver bien à son goût…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca commençait pourtant comme un manga pour adulte un peu douteux comme on en voit plein (une femme qui force d’autres femmes à faire l’amour, celles-ci finissant bien évidemment par apprécier leur supplice), mais il a fallu que ça tourne au glauque dès que l’on passe le premier tiers du volume. Entre les esclaves sexuels, les tortures, bondages, et viols a répétition (et à plusieurs), on est servi ! Le tout passe de l’ambiance légère des premiers chapitres, à l’enquête policière en mode révolte contre le vilain gouvernement et les supérieurs corrompus de la police (« tous des pourris ! »), à tel point que l’on pourrait carrément séparer ce tome en deux parties distinctes. Bref, que du lourd. Côté dessin, c’est correct en ce qui concerne les personnages, surtout féminin, mais le reste n’est pas vraiment soigné : les décors sont nazes, les scènes d’actions confuses, et les cases qui ne décrivent pas une scène de sexe sont souvent bâclées. Nous avons donc un sérieux concurrent pour la nomination de la bouse de l’année. Vous aurez été prévenus : fuyez !
