L'histoire :
Ce tome est composé de trois histoires :
Rouge passion : Keita est professeur dans un lycée de jeune fille. Un jour, en essayant d’éviter un chat, il brise une céramique de grande valeur à l’entrée d’une maison. La propriétaire, Aizawa, étant une jolie fille, Keita ne veut pas perdre la face et lui propose de la rembourser. Il va pour cela prendre un second boulot dans un bar où une jeune femme lui tire régulièrement les cartes. Entre temps il fait la connaissance d’une belle inconnue dont il tombe amoureux après une nuit torride. Venant rembourser une partie de sa dette, il découvre qu’Aizawa est la grande sœur de sa plus belle élève, celle qui a le béguin pour lui…
Le fruit défendu : Il y a 3 ans, Yû a connu son premier amour avec son amie d’enfance Misa. Malgré un début très torride, les deux jeunes avaient dû s’arrêter avant de « conclure » et c’est plein de regret que Yû est parti faire des études. Maintenant avec Riko, il refuse toujours de se rendre aux réunions d’anciens élèves, de peurs de revoir Misa. Mais Riko le pousse à y aller, souhaitant l’accompagner pour visiter la région. Ce sera l’occasion pour Yû d’en finir avec son passé…
Le petit ami de Nogi : Nogi est une femme de caractère au boulot, mais dès qu’elle rentre chez elle, son petit ami la domine complètement. Toujours odieux et râleur, elle n’ose pourtant rien lui dire. Pour régler le problème, sa collègue Sayoko va tenter de la recaser avec un des hommes de la boîte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas si souvent que l’on trouve un manga érotique avec un scénario un tant soit peu intéressant. Celui-ci en fait donc partie, surtout pour ce qui est des 2 premières histoires. On a carrément l’impression d’avoir affaire à un shôjo où les scènes de « romance » seraient poussées à leur paroxysme. N’échappant néanmoins pas à quelques poncifs du genre, comme la fille facile ou encore la « cochonne qui-n’en-veut », ce manga reste pourtant largement au dessus de la plupart des productions du même type. Les histoires sont mises en valeurs par un dessin très agréable, rappelant énormément le trait de Kosuke Fujishima (Ah ! My Goddess, édité chez Pika), a tel point que les fans frustrés de Belldandy s’égaieront largement à la lecture de la première partie, où la mystérieuse inconnue est pratiquement un clone de cette dernière. D’ailleurs, la tireuse de carte ressemble elle aussi à Peorth ! Le graphisme est donc fin, soigné, et utilisant les trames à bon escient. A noter qu’étrangement, ce tome n’est réservé qu’a un public averti et n’est pas interdit aux moins de 18 ans. Dommage qu’il n’y ait qu’un seul tome, on aurait aimé suivre encore un peu les aventures de Keita.
