L'histoire :
Dans les bois, Takeshi Hongô est stupéfait de voir Hayato Ichimonji venir à sa rencontre. Ce dernier avoue être un combattant de Shocker et qu’il s’est arrangé pour faire sortir Takeshi de chez lui. En fait, un sniper observe la scène du haut d’un arbre et tire alors sur Takeshi qui tente tant bien que mal de se mettre à l’abri. Le jeune homme tente alors de faire comprendre à Hayato qu’il est manipulé par Shocker et que l’organisation ne veut absolument pas la paix dans le monde mais le contrôler. Hélas, ses paroles restent vaines : Hayato a subi la modification cérébrale originellement destinée à Takeshi. Celui-ci n’a pas d’autre choix que fuir car se transformer en Kamen Rider attirerait les sbires de l’organisation...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On a bien compris que Kamen Rider doit se battre contre l’organisation Shocker qui a des sbires partout et donc dans l’entourage de Takeshi. Toutefois, ce n’est pas pour autant que l’histoire s’enlise dans des chapitres répétitifs avec un méchant différent à abattre. Au contraire, l’intrigue prend une tournure inattendue car, dans la toute première partie, le personnage principal décède et il ne reste plus que son cerveau, Hayato prenant alors sa relève ! Même si l’histoire date, on constate que le pari est audacieux aussi bien à l’époque que de nos jours. Heureusement, cela fonctionne plutôt bien et met plus en valeur le nouveau héros. Mais ce n’est pas la seule surprise : Hayato retourne dans son village natal où un homme-crabe sème la terreur, puis s’intéresse aux affaires d’une entreprise électronique de mèche avec Shocker et pour laquelle travaille la femme qu’il aime. L’amour (familial et sexuel) s’intègre dans le récit pour donner un peu de tension sentimentale, en plus de tout le suspense généré par le flot d’action : homme-crabe, homme-panthère, homme-mite et encore bien d’autres viennent attaquer Kamen Rider, ainsi que d’autres robots terribles et agressifs. En outre, les graphismes sont de très bonne qualité et le mangaka s’offre de nombreuses doubles-pages impactantes. Le dynamisme est de rigueur tout du long même si quelques passages manquent un peu de fluidité. Les rares flash-backs ne sont pas bien mis en évidence mais on s’y retrouve tout de même. En tout cas, ce second volume est aussi surprenant qu’enthousiasmant.