L'histoire de la série :
La terraformation d’Aqua, connue par le passé sous le nom de Mars, en a fait une planète à la surface recouverte en quasi-totalité d’eau. Dans la ville de Neo Venanzia, Kaori exerce la profession d’ondine pour le compte de la société Aria, un métier où elle conduit les touristes grâce à sa gondole.
L'histoire :
Anciennement connu sous le nom de Mars, Aqua est devenue une planète où 90% de la surface est recouvert d’eau suite à la terra-formation. Dans la ville de Neo-Venanzia, de nombreuses jeunes filles exercent la profession d’ondines, c'est-à-dire qu’elles sont chargées de transporter tous les touristes sur les canaux de la ville, grâce à leurs gondoles. L’une d’entre elles, Kaori Mizunashi, a quitté Manhome, nouveau nom de la Terre, il y a de cela onze mois, afin de réaliser ce rêve. Elle y a fait la connaissance de personnes formidables : sa supérieure Akari qui l’entraîne et la conseille pour devenir une grande ondine, Aika sa meilleure amie, et le directeur de la société dans laquelle elle travaille, Aria. Sortie poster une lettre, Kaori rencontre un vieil homme qui cherche le poste de police le plus proche, et ce afin de retrouver sa femme et sa fille qu’il a perdu de vue. Kaori lui propose alors de l’aider dans ses recherches, puisqu’elle connaît la ville comme sa poche. Commence alors un voyage sur les canaux de Neo-Venanzia afin de retrouver sa famille perdue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome d’Aria lu, on ne peut que se poser de multiples questions sur son intérêt. Jugez plutôt : un monde ressemblant fortement à certaines villes de notre planète, notamment, dans ce volume, Venise, qui nous est montrée à travers les différentes aventures du quotidien de Kaori. Plutôt inhabituel, on a parfois l’impression de lire un documentaire remanié afin de nous montrer la Terre sous un angle inédit. Sous cette approche un brin naïve de l’auteur d’Aqua (chez Kami), nous avons un titre enchanteur nous faisant passer un bon moment. Les décors sont épurés, un peu trop à certains passages d’ailleurs, mais retranscrivent une certaine poésie. Dommage qu’ils soient si peu présents. Pour les personnages, les tenues font penser au design de certains personnages de Yoshiyuki Sadamoto (character designer sur les animés Evangelion et .hack), donc le résultat est probant. A la lecture de ce titre, une seule chose peut effrayer : le nombre de tomes déjà parus au Japon est d’une dizaine, et, si l’originalité fonctionne dans ce titre sans prétention, elle risque peut-être de lasser par la suite. A voir…