L'histoire :
Les années lycée sont déjà mouvementées en temps normal mais quand une extra-terrestre conventionnée par le gouverment japonais, une dears, débarque sans prévenir dans la vie de Takeya, c'est carrément la tempête. D'apparence féminine plutôt flatteuse et douée en langues comme toutes les dears, Ren est aussi simplette que perdue et Takeya n'a eu d'autre choix que de l'héberger. Depuis, il est son maître et ses camarades de classe ne tardent pas à la rencontrer. Heureusement le lycée attendait une dears et naturellement, tout le monde pense que Ren est cette dernière. Seulement voilà, une autre dears, Miu, se présente le jour de l'intronisation et réclame la place qui lui revient de droit. D'autant que Miu est de la « haute » et semble beaucoup plus intelligente que sa benêtte consœur. Après un bref face à face, Miu s'avoue contre toute attente vaincue. Les élèves magnanimes et émus devant les larmes de cette dernière souhaitent finalement la bienvenue aux deux dears. Miu prend alors Ren sous son aile pour l'éduquer et en savoir plus sur cette dears inconnue, esclave d'un Takeya dépassé par les évènements...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Autant le dire tout de suite, ce second tome de Dears laisse une impression mitigée. Il faut dire que le genre lui-même mêle romance et filles poupées aux cheveux longs avec un peu de science fiction et d'action. Prenant la forme de course-poursuite, on est encore loin d'un shônen guerrier et le mélange rapelle Lui ou rien, autre série du même genre qui avait du mal à se trouver une place. La « kawaii » attitude (mot japonais essentiellement utilisé par la gente féminine pour designer tout objet mignon, craquant, etc.) à la limite du coquin bat ici son plein. C'est sur ce registre que Peach-Pit, l'auteur, joue à fond pour susciter des émotions chez son lectorat. Les dialogues un peu trop stéréotypés ont néanmoins du mal à les faire passer. Le syndrôme de la poupée sexy sans défense et un peu niaise est décidément tenace au pays du soleil levant ! Ce n'est pas désagréable, c'est juste mignon, mais l'intérêt de ce tome se retrouve un peu limité sauf dans les dernières pages qui secouent un peu tout ce petit monde. Bien entendu le dessin est kawaii lui-aussi et finalement le tome est sympa mais sans plus. On lui preferera un Video Girl Aï, précurseur du genre...