L'histoire :
Cela fait maintenant une semaine que Naoto est revenu dans le monde d’Orgos et il s’y sent déjà mieux que dans son monde d’origine car il y dormait la plupart du temps. Alors que ce dernier décrit son monde aux enfants du coin sous forme d’histoires fantastiques à leurs yeux, Lusia, quant à elle, réalise une cérémonie visant à lui obtenir la protection des esprits de Salamud, la flamme, et doit passer une épreuve mentale afin de réussir. Revenus, qui assistait jusqu’alors à la cérémonie, décide d’aller chercher les autres membres de la bande, Camus, Euro et Naoto. Il finit par tomber sur ce dernier et l’accompagne dans les rues commerciales animées. Naoto tombe alors sur des prêtresses de Salamud, les Salamudaras. Celles-ci l’informent que sa présence ici ne relève pas du hasard et que tout a une signification et un rôle. L’une d’elles lui donne une torche qui s’embrase ardemment lorsqu’elle prononce une bénédiction sensée ancrer l’esprit de la flamme en lui. Lorsque Naoto reprend ses esprits, il est assis au milieu du chemin et Revenus lui demande ce qui lui arrive, celui-ci semblant ne pas avoir vu la scène. C’est alors que Camus débarque au milieu de la place sur le dos d’un dragon pour faire le spectacle auprès des habitants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume assez décevant, ce second tome ne fait que confirmer le peu d’intérêt de cette série. Les graphismes sont horribles : trames à outrance et spécialement moches, décors inexistants et souvent remplacés par un fond noir ou gris qui alourdit énormément l’image, détails plutôt immondes (les mains sont par exemple très mal faites), personnages au design inconstant (le héros à tantôt l’air d’avoir 12 ans et tantôt 18), etc. Même la couverture est mal réalisée. Et ce n’est pas tellement mieux scénaristiquement : l’histoire est un peu bordélique dans son ensemble et certaines scènes n’ont pas vraiment d’utilité, idem pour les dialogues. Quant au reste, rien de bien original ne vient relever la sauce de ce manga indigeste. Dans ce second volume, le héros arrive enfin à faire quelque chose de ses dix doigts et devient un peu moins couard mais il faut un peu tout lui servir sur un plateau afin de le faire évoluer (même le méchant de l’histoire lui refile des conseils !) et il ne se démarque pas du héros type dans ce genre de cas : lent à démarrer mais qui va en fait se révéler super balèze. Bref, vu le choix existant dans l’heroic-fantasy, allez voir ailleurs !
