L'histoire :
Coral/Lusia étant désormais en mauvaise posture face à ses ennemis, une invocation de Naoto est lancée. Alors que la jeune fille allait se faire tuer par derrière, Naoto apparaît finalement et la sauve in extremis avant qu’elle ne s’écroule épuisée. Lotus s’approche alors du jeune homme et lui demande de rester avec elle mais Naoto la rejette : il ne compte pas continuer à faire ce rêve pour toujours et est fermement décidé à rentrer chez lui. Mais la jeune fille ne l’accepte pas : si elle ne peut avoir Naoto à ses côtés, alors elle est bien déterminée à le tuer pour rebâtir ensuite le monde comme elle l’entend. Mais le combat entre eux deux ne donne rien, chacun étant épuisé. C’est alors que Coral s’interpose pour protéger Naoto, ce qui fait lâcher son arme à Lotus. Naoto s’enfuit alors avec Coral avant de disparaître une fois à bout de force et de retourner dans le monde réel. Là, comme s’il était dans un rêve, la réalité semble déformée : il retrouve les membres de Desert Coral intégrés dans la vie réelle. Pendant ce temps, dans le monde d’Orgos, les « vrais » membres de Desert Coral doivent chacun faire face aux spectres du passé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous avez trouvé le reste de la série pénible à lire, ce n’est encore rien à côté de ce que vous devrez subir pour arriver au bout de cet ultime tome. Faisant la part belle aux combats ou à des scènes d’action, les planches sont peut-être les plus illisibles que l’auteur ait fournies jusqu’à maintenant. Il faut dire que l’emploi systématique d’un tramage immonde et alourdissant n’aide particulièrement pas à apprécier les dessins, à tel point d’ailleurs qu’on se rend compte que les trames viennent régulièrement masquer les détails de l’encrage (plis des vêtements par exemple). Et le fond du gouffre est atteint lorsque l’on parcourt des pages pixellisées !! Les premières pages du chapitre 25 en sont un bon exemple : initialement en couleur, le rendu noir est blanc est à vomir et pixélise aussi bien au niveau du trait comme des textes en français, summum de la médiocrité (la page 153 est la pire de toutes à ce niveau là). Déjà que le reste du temps, le tramage à l’ordinateur fourni par l’auteur n’est absolument pas optimisé pour une impression noir et blanc, en arriver à ce niveau là est simplement honteux au vu du prix auquel le tome est vendu. Ne parlons même pas de l’histoire qui tourne en rond sur ces cinq derniers chapitres pour présenter une conclusion stéréotypée et ridicule. A oublier le plus rapidement possible !