L'histoire :
Grâce à Yûnagi et son don, le groupe de sorcières sait qu’il reste encore deux d’entre elles en vie : Kirisagi et l’autre jumelle. De plus, ils apprennent que les trois garçons qui les avaient attaqués sont morts et en déduisent que c’est l’ensorceleuse qui a dû le faire. Teppei est abasourdi mais Makoto lui explique que c’est possible si la demoiselle a lancé une malédiction mortelle sur elle-même. Au même moment, cette dernière est en train de se battre contre un jeune homme armé d’une hache et esquive tous ses coups. Au bout d’un moment, l’ensorceleuse arrive à toucher son agresseur et, là où elle a posé sa main, énormément d’insectes se mettent à grouiller. Le garçon comprend alors que la sorcière s’est maudit elle-même avant de mourir dévoré vivant par les vers. Pendant ce temps-là, Nagisa est entourée par des morts mais elle n’en a plus peur : elle sait qu’ils sont de son côté. Le fantôme de Kiryu tente de lui expliquer qui est son assassin mais, Nagisa étant séparée de sa sœur jumelle, la sorcière ne peut entendre les paroles de la défunte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux premiers tomes de cette trilogie semblaient avoir atteint le fond, mais ce n’était en fait pas le cas puisque ce volume réussit l’exploit d’être encore plus navrant que ses prédécesseurs. Il faut subir les meurtres sanguinolents et les insectes qui grouillent pendant les trois-quarts du tome, ainsi que du fan-service complètement hors sujet, avant qu’on ait enfin les explications sur ce massacre organisé : une veuve n’a pas supporté de perdre l’enfant qu’elle attendait et tue tout le monde dans l’espoir de retrouver celui qui pourra ressusciter le bébé (!)… En plus des retournements de situations ridicules et des situations qui traînent en longueur, les personnages aiment prendre la pose sans raison et leurs dialogues sont pathétiques. On remarquera aussi la superbe erreur lorsque Makoto se fait appeler Mikoto (p.208). En dépit d’un découpage original, les dessins sont très moyens, la quantité abusive de lignes dynamiques et de tramage de fond alourdissant trop les cases. En refermant ce tome, on a qu’une seule envie : brûler, non pas des sorcières, mais cette courte série inutile et lamentable.