L'histoire :
Deux membres de la Sehar, une entreprise qui prétend récupérer des pierres magiques dans le but de sauver le monde, ont emporté plusieurs de ces pierres pour faire des tests et en ont perdues certaines. Tous deux se trouvent dans la ville de Zelnis et sont à la recherche d’un nouveau sujet d’expérience. C’est dans la même ville que « le prince », Kalm et Cyma font escale. Kalm ayant une course à faire, elle laisse seuls ses deux compagnons en leur donnant chacun 1000 Kruli après leur avoir donné une échelle de valeur pour cet argent : un bonbon vaut 10 Kruli. En une demi-heure, les deux compagnons dépensent tous leurs crédits dans la nourriture et, une fois à court de ressources, ne sont pourtant toujours pas rassasiés. Cyma, voyant le prince baver devant une nouvelle échoppe, décide alors d’aller voir un antiquaire pour lui vendre son pendentif. Estimant l’objet très ancien, ce dernier lui en donne un million et la jeune fille et son prince s’en vont donc tout contents. Pourtant, quelques minutes après, le prince décide finalement de rapporter l’argent pour aller récupérer le bijou de son amie. Mais entre-temps, une voleuse est rentrée dans la boutique et s’en est emparée avant de prendre la fuite. La croisant, le prince se met alors à la poursuivre tout en perdant petit à petit tous les billets de son énorme liasse. Arrivés sur le bord d’une muraille, la jeune voleuse perd soudain pied et bascule dans le vide, lâchant au passage le pendentif au pied du prince. Mais celui-ci s’élance pour la rattraper, ne faisant aucun cas des billets qui lui restaient et qui partent aux quatre vents…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume qui s’avérait déjà assez faible, ce deuxième opus ne fait que confirmer la mauvaise impression que nous avait donnée le début de la série. Les graphismes sont assez peu travaillés, proposant notamment des décors minimalistes et un tramage dont on pourrait croire qu’il a été mis en place pour nous fatiguer les yeux. Celui-ci est souvent très sombre et parfois même très mal choisi, ne servant au final qu’à alourdir le dessin. L’auteur a fait le choix de se concentrer sur ses personnages, mais ceux-ci ne sont pas pour autant toujours bien dessinés. Quant au scénario, si la trame de fond se met en place et se révèle un peu plus intéressante que prévue, il n’en est pas moins vrai que certains événements ou rebondissements sont carrément pitoyables, comme par exemple la bande d’hommes de main armés de pistolets qui se révèlent en fait être des jouets car « les armes c’est pas bien, c’est juste pour le style ». Pour résumer, c’est quand même assez moche, le scénario est faible et le peu d’intérêt qu’il peut y avoir se trouve dans la trame de fond qui, de toutes manières, ne s’avère pas non plus vraiment originale (on voit la suite arriver à des kilomètres). Accessoirement, l’auteur place aussi quelques scènes qui ne servent à rien (les trois premières notamment), à tel point qu’on croit parfois s’être trompé de série. En bref, Junkyard magnetic n’exerce définitivement pas sont magnétisme sur nous !
