L'histoire :
Adel a ramené Firiel au château de l’hirondelle : celle-ci est blessée et se fait soigner dans le salon. La princesse annonce ensuite cela à son frère Eusis et, bien que la présence de Firiel les mette en danger, ils décident de garder la demoiselle avec eux. En effet, si celle-ci tombait entre de mauvaises mains, cela serait terrible et il est donc plus prudent de la garder auprès d’eux. Mais, depuis son arrivée, Firiel n’arrête pas de répéter qu’il faut sauver Roux. Lorsque la demoiselle est enfin rétablie, elle raconte son histoire à Eusis avant de réitérer sa demande : Roux est en danger et il faut aller le chercher. Le chevalier accepte volontiers de protéger la jeune fille mais refuse de s’occuper de son ami d’enfance car il est condamné par l’hérésie. Désespérée et ne pouvant renoncer, Firiel décide de partir toute seule à la recherche de Roux. Eusis lui fait comprendre que si elle part, elle risque de mourir, ce qui rendrait le sacrifice de Roux inutile, et la demoiselle s’effondre en larmes. La princesse Adel tente alors de la consoler mais ses efforts restent vains.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume était très moyen et manquait d’originalité et ce deuxième n’améliore rien, bien au contraire. Une bonne partie ne sert à rien (Firiel pleure et pleure et pleure pendant qu’Adel compatit), et on s’ennuie fermement. Non seulement, les filles se montrent particulièrement gourdasses, mais ces messieurs ne sauvent pas la mise, Eusis en tête. Par ailleurs, l’histoire se montre encore plus classique que prévue et les rebondissements sont sans surprise. Quant aux graphismes, ceux-ci ne sont pas terribles non plus, le seul point vraiment positif étant le dynamisme du découpage. Adel et Firiel se ressemblent un peu trop et les personnages ont tous un design classique. Les décors ne sont ni fournis ni très présents, souvent remplacés par du tramage de fond : ce dernier est d’ailleurs souvent trop obscur, faisant perdre de la lisibilité à certaines cases. Bref, ce deuxième tome ne parvient pas à nous convaincre et on craint que la suite ne soit du même acabit. A suivre ? Rien n’est moins sûr.
