L'histoire :
Le jour où Ariel montera sur le trône, Firiel devra l’accompagner mais cette dernière ne sait pas se conduire comme une jeune fille de bonne famille. Afin d’y remédier, le roi décide de l’envoyer à l’école de Taurus, un établissement scolaire pour filles chargé de leur apprendre les bonnes manières. Seulement, à peine arrivée, Firiel est prise à part par trois demoiselles qui représentent le comité des élèves. Ces dernières la prennent pour une simple paysanne qui doit apprendre à bien se conduire en société et lui ordonnent de se déshabiller. En effet, si Firiel porte de simples sous-vêtements, cela voudra dire qu’elle est de basse extraction. La jeune fille refuse de leur obéir et les élèves du comité semblent étonnées que quelqu’un ose s’opposer à l’une de leurs décisions. C’est alors qu’arrive une autre demoiselle : celle-ci a fouillé les affaires de Firiel et y a trouvé de la lingerie raffinée, prouvant ainsi sa noblesse. Cependant, Ravenna, la présidente du comité, refuse de l’admettre et accuse alors Firiel d’être une espionne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent opus nous avait déçus et celui-ci ne relève guère le niveau. En effet, Firiel est envoyée dans un pensionnat pour filles, histoire de savoir se tenir en société, mais elle se fait rejeter par tout le monde. L’histoire s’attarde sur ce passage qui traîne en longueur et c’est seulement aux deux-tiers du volume qu’un intérêt renaît. Hélas, ce n’est pas suffisant et même les scènes de fan-service ne parviennent pas à nous tirer de l’ennui. D’ailleurs, celles-ci sont inutiles et frôlent parfois le ridicule, et la stupidité de Firiel à propos des choses de l’amour est consternante. Quant aux dessins, ceux-ci manquent également de soin, hormis le découpage des planches, et les défauts s’accumulent : les décors sont minimalistes, le tramage ne semble pas vraiment travaillé, les personnages sont mal proportionnés… Ce troisième volume déçoit à tous les niveaux et cela n’est guère encourageant pour la suite.