L'histoire :
En rentrant chez lui, le professeur Kakinouchi annonce à sa fille Ayana qu’il a enfin trouvé l’anneau qu’il recherchait depuis longtemps. L’existence de cet objet n’étant pas certifiée, beaucoup de gens se sont moqués de lui et il est bien décidé à prendre sa revanche. Devant l’attitude plutôt hystérique de son père, la jeune fille semble très inquiète et lui demande de se montrer prudent. Quelques instants plus tard, le professeur est tué dans son bureau. Le lendemain, Loki et Yamino découvrent dans la rue des affiches publicitaires pour leur agence de détectives. En fait, c’est Mayura qui a décidé d’aider les deux enquêteurs mais cela n’est pas vraiment de leur goût. C’est alors qu’une jeune femme fait appel à eux : son père, le professeur Kakinouchi, est décédé dans son bureau qui était fermé de l’intérieur. La police a conclu qu’un ancien vase était accidentellement tombé sur sa tête et Ayana ne remet pas en cause cette explication. Mais elle souhaiterait que Loki retrouve un objet particulier : l’anneau des Nibelungen.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce deuxième volume, les quatre enquêtes menées par Loki et ses assistants suivent exactement le même schéma : un meurtre (ou une tentative) aux circonstances intrigantes et le coupable est toujours la personne semblant la plus gentille et innocente dans l’entourage. Il n’y a ni surprise ni suspense et les gags ne fonctionnent pas vraiment non plus. De pus, le côté fantastique n’est pas assez bien exploité et l’arrivée d’un nouveau personnage, Thor, ne parvient pas à relancer l’intrigue. Quant aux graphismes, ceux-ci sont en décalage avec le ton des histoires : les enquêtes concernent des meurtres étranges mais le design des personnages est assez simpliste et souvent rondouillard, ce qui a tendance à discréditer les histoires. Les protagonistes ont un look enfantin, ce qui se confirme avec la dispensable scène de cosplay de Peter Pan dont on s‘interroge encore sur l’utilité, si ce n’est pour rajouter une touche comique qui casse complètement l’ambiance sombre de l’enquête. Bien qu’abondant, le tramage est néanmoins peu nuancé, mais les cases sont plutôt bien fournies avec des décors souvent présents. Au final, ce deuxième volume manque d’originalité et nous laisse assez dubitatif.