L'histoire :
A Tokyo, Hae Sung est un jeune coréen à la tête d’une bande de motards et se fait assez régulièrement arrêter. A sa sortie, il retrouve ses hommes qui l’accueillent en véritable héros. Pénétrant dans un restaurant, il exige d’être servi par Kil-nyo, une ancienne membre de son gang. Durant tout le repas, il va la rabaisser avec ses hommes, mais celle-ci reste de marbre. En partant, il annonce que la note sera payée par la jeune serveuse, celle-ci atteignant le montant de sa paie. Scandalisés, ses patrons ne comprennent pas mais voit que Kil-nyo ne refuse pas. Ces mêmes employeurs croiseront Hae Sung un peu plus tard qui leur redonnera l’addition : le jeune homme voulait en vérité voir si la décision de Kil-nyo était inflexible. Suite à cela, Hae Sung rentre chez lui où il lit devant les nouvelles du jour diffusées à la télé. Suite à de nouveaux conflits dans le monde, le prix de l’essence augmente et les japonais se ruent sur les pompes. Pendant ce temps-là, l’état major des forces armées japonaises constate que la révolte d’indépendantistes de Maluku pourrait donner un rôle important au Japon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nambul est un diptyque où se mêlent des univers réalistes et fantastiques à la fois. En effet, ce manhwa met en avant les nombreux conflits nippo-coréens tout au long de l’histoire, la volonté de conquête des japonais et la nonchalance des coréens. Le dessin est l’œuvre de Hyun Se Lee, auteur que l’on connaît déjà pour les titres Angel Dick et Armageddon (chez Kana). Quant au scénariste, dans la préface, il nous apprend que cette série est née suite au fait que le Japon ait re-écrit des faits historiques à son avantage. Le scénariste nous dévoile donc une histoire où sa peur de revoir un Japon colonialiste transpire. L’histoire à laquelle nous assistons est intéressante mais manque d’une certaine lisibilité. En effet, les personnages se ressemblent un peu et, hormis leurs noms, on peine quelque peu à les distinguer. C’est bien là le seul souci de ce 1er tome qui nous laisse réfléchir quant à ce problème bien méconnu chez nous entre ces 2 pays. Mais les maladresses de ce titre, aussi nombreuses soient-elles, ne nous font pas manquer de passer un moment agréable et surtout assez instructif.