L'histoire :
Le professeur Lenram guide par talkie-walkie le jeune Ariel pour que celui-ci s’introduise dans une église protégée par des soldats armés. Toute cette protection signifie qu’il y a quelque chose d’important enfermé dans le bâtiment et le scientifique est persuadé qu’il s’agit du graal. Ariel parvient assez facilement à pénétrer dans l’église et, au bout de quelques minutes, arrive dans une sorte de crypte où se trouve une statue du Christ. Au pied de la sculpture se trouve une fiole mais, dès qu’Ariel s’en empare, les murs commencent à trembler. Le jeune homme sort rapidement du bâtiment mais il se fait repérer par les soldats qui le braquent aussitôt. Heureusement pour lui, un mur de l’église s’effondre complètement et cela distrait les soldats. Ariel en profite pour s’enfuir et rejoint le professeur qui l’attendait plus loin en voiture. Plus tard, Lenram et Ariel sont dans le train et le jeune homme va chercher à manger dans le wagon-restaurant. Sur son passage, il croise une étrange jeune femme qui dégage une odeur de cadavre en décomposition et, quand il retourne auprès du professeur, l’inconnue est en train de menacer le scientifique avec une grande épée : elle est à la recherche du sang du Christ et possède une force hors du commun. Ariel lui tire une balle dans la tête et la jeune femme s’écroule. Pourtant, quelques secondes après, elle se relève et exécute Lenram…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le premier titre de Park Jin-Jun à nous parvenir en France et le moins que l’on puisse dire c’est que le scénario est assez simpliste : Ariel trouve une fiole contenant le sang du Christ et, pour survivre, est obligé d’en boire le contenu, ce qui va l’amener à devenir le garde-manger d’une vampire. Si le concept « une touche de mystique avec des combats de vampires » aurait pu se montrer intéressant à défaut d’original, l’auteur passe à côté de ce potentiel. A la place, on a le droit à des personnages stéréotypés (dont un héros particulièrement insipide), une intrigue qui met du temps à démarrer, des évènements qui traînent en longueur… De plus, les graphismes peinent à relever le niveau et obscurcissent la lecture du fait d’un sérieux manque de lisibilité dans les scènes d’action (qui occupent la majorité des pages). Le tout manque par ailleurs d’originalité et se montre moyen : les personnages sont expressifs mais manquent de finitions et sont des clichés, le découpage est dynamique mais assez classique, les décors sont minimalistes… Ce démarrage est donc mauvais, et l’édition française possède de nombreuses fautes d’orthographe. Pourvu que cela s’améliore dans le prochain tome…