L'histoire :
Nata, un jeune marionnettiste de quatorze ans, donne un spectacle sur la place du village. Il s’agit du fameux conte « le retour de Gwyon », et cela plaît énormément aux enfants. Après la représentation, les gamins viennent poser plein de questions à Nata pendant que celui-ci range ses affaires. Deux garçons lui demandent alors une démonstration de son pouvoir mais le jeune homme les ignore complètement. Mais, lorsqu’une petite fille toute mignonne le lui demande à son tour, Nata est attendri et finit par accepter : il fait alors tourner et voler la fillette dans les airs. Cependant, la vieille tante du marionnettiste, Framboisine, arrive à ce moment et oblige le jeune homme à arrêter. En fait, le garçon n’est autorisé à utiliser son pouvoir que sur ses marionnettes. Le soir, pendant le repas, Framboisine demande à son neveu s’il a toujours l’intention de participer au tournoi de l’empire. Tandis que la vieille femme n’y voit que le côté barbare, Nata pense qu’il s’agit de sa seule chance de pouvoir enfin quitter le village et de se faire connaître. Au même moment, un étranger avec un énorme sac à dos est arrivé à l’auberge du village : celui-ci est venu chercher Nata pour le défier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau titre de la collection Yômâ s’avère plutôt sympathique malgré une trame de fond assez classique : Nata mène une vie tranquille jusqu’au jour où quelqu’un vient le défier et qu’il doit utiliser ses pouvoirs pour se battre. L’auteur a néanmoins apporté une touche d’originalité avec les pouvoirs magiques, proches de la télékinésie, et il y a même une part de mystère avec la marionnette que Nata n’arrive pas à manipuler. L’intrigue est rythmée, l’action est au rendez-vous et, bien que les gags ne soient pas très drôles, on passe un bon moment. Quant aux dessins, la qualité est plutôt bonne, même si le découpage est classique à en pleurer. L’esthétique est plus proche d’une BD franco-belge que d’un manga, mis à part l’étranger dont le design est un repompé d’un des protagonistes principaux de One piece (Glénat). Les personnages sont expressifs, les décors nombreux et fournis, et le tramage est à peu près autant utilisé que l’encrage. Au final, ce premier volume est assez classique mais tout espoir n’est pas perdu pour la suite. A suivre.