L'histoire :
Ali et Achun se connaissent depuis l’enfance et ils partagent maintenant le même appartement. Ali a une petite amie, Ahua, qu’il a réussi à séduire avec l’aide d’Achun, tandis que celui-ci consacre la plupart de son temps à la photographie. Tous les trois sont bons amis mais les tourtereaux ignorent bien évidemment qu’Achun est lui aussi amoureux de la demoiselle. Il a décidé de se taire pour ne pas briser son amitié avec Ali, mais la maladresse de ce dernier commence à lui taper sur les nerfs. En effet, Ali demande constamment des conseils à Achun ou bien celui-ci est obligé de lui dire comment se comporter avec Ahua. L’attitude de son ami ne fait que renforcer la jalousie d’Achun mais il garde tout ça pour lui. En attendant, il passe son temps à faire des photos de la jeune fille jusqu’au jour où Ali lui annonce qu’il souhaiterait avoir des relations sexuelles avec sa petite amie. Achun est alors en proie à un terrible dilemme : doit-il aider son ami à convaincre la belle ou bien va-t-il faire en sorte que la jeune fille ne se donne pas à Ali ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar de son prédécesseur, ce deuxième volume de 80°C n’est pas vraiment convaincant, et les deux histoires proposées sont à peine plus intéressantes. La première nouvelle, L’objectif, qui relate l’histoire de deux garçons qui aiment la même fille, est assez courte et bien trop prévisible. Dans la seconde partie, Time, on suit Zhiheng, un chanteur fauché qui tente de percer dans le milieu de la musique et qui va retrouver par hasard une ancienne copine. Cette histoire ne s’achève pas dans ce tome et il faut attendre le prochain volume pour lire la suite. Concernant les dessins, là non plus la qualité n’est pas au rendez-vous : les décors sont peu nombreux, le tramage est minimaliste et peu recherché, et les personnages ne sont pas très expressifs et ont des visages faisant penser à des poules. Les graphismes ne sont donc pas vraiment soignés et l’on a le sentiment que l’auteur a négligé son travail. Au final, ce deuxième volume ne fait que confirmer la mauvaise impression que nous avait laissée le premier et ne nous donne pas vraiment envie de lire la suite.