L'histoire :
Un végétal extra-terrestre, le Tamarix, a empoisonné l'eau d'une grande partie de la planète et les hommes meurent peu à peu. Seul le centre de recherche de Higher Ground reste salubre tandis que la population survit tant bien que mal dans des villes dévastées. C'est dans l'une d'entre elles que l'on retrouve Juju, ancien délinquant et Raël, l'une des cobayes hôte du tamarix. Cette dernière est poursuivie par les hommes de Higher Ground, en particulier Stipe, ancien chef de Juju. Ce dernier parvient à récupérer Raël pour la mystérieuse cérémonie de la résurrection et du renouveau, laissant Juju pour mort. Heureusement ses anciens compagnons ne l'ont pas laissé tomber et c'est bien vivant qu'il se réveille. Ils lui apprennent alors qu'eux aussi ont été sauvés par une femme mystérieuse anciennement connue sous le nom de Jade. Celle-ci l'attend pour lui faire vivre une expérience unique. La première apparition du Tamarix, le rôle des jardiniers, les corps réceptacles, Fujinski et Peewee, tout se succède dans la tête de Juju qui tente de mettre au clair l'embrouillamini que constitue le passé proche de l'humanité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une longue attente de près de 2 ans, Agharta revient avec plus d'interrogations que de réponses. Frustrés par le peu de compréhension que l'on avait du monde d'Agharta dans les premiers tomes, ce tome 7 se veut plus explicatif. Pour preuve, Matsumoto fait usage du flash-back partagé pour nous faire vivre les débuts de certains personnages clés du manga. Si ce ressort scénaristique est intéressant, bien qu'amené de façon un peu téléphonée, les indices laissés via ce dernier pour nous autres, pauvres lecteurs, sont minimes. Nous revoilà plongés dans un autre monde où nous ne comprenons toujours rien, peut-être même moins que dans celui de départ ! De plus on a l'impression d'une faille temporelle dans le scénario entre le tome 7 et ses prédécesseurs. Cette impression est accentuée par l'absence de résumé, souvent proposé dans les mangas, mais qui ici fait cruellement défaut. Difficile de s'y remettre, voire impossible si l'on n'a pas suivi les précédents volumes ! Le dessin est cependant de bonne qualité et la mise en page souvent originale, totuefois elle a pour effet pervers d'ajouter de la confusion là où il n'y en avait pas. Vous l'aurez compris, Agharta est un seinen sombre et mystérieux, à réserver aux amateurs de devinettes...