L'histoire :
Akira dormait si bien en classe qu’elle ne s’est pas réveillée à la fin des cours ! Quand elle ouvre les yeux, elle ignore totalement le seul camarade resté dans la salle et, malgré sa cicatrice à la cheville qui lui fait mal, court à vive allure pour prendre un bus qui l’emmène au restaurant où elle travaille. Elle n’a pas pris ce boulot par besoin d’argent mais pour une raison très secrète : en fait, elle est amoureuse du gérant qui a 45 ans. Personne ne se doute de ce qu’elle ressent et ce n’est pas son regard fusillant qui l’aide à communiquer avec les autres. Son amour pour un homme qui a plus du double de son âge est-il vain ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même s’il s’agit bien d’une lycéenne amoureuse d’un homme plus mûr, l’histoire d’Après la pluie n’est pas aussi mièvre que cela. Son héroïne, Akira, sort des sentiers battus et possède plusieurs cicatrices : une physique, à la cheville, qui l’empêche de se réaliser dans l’athlétisme, et l’autre psychologique, qui la fait se mettre en retrait par rapport aux autres. Quant à l’élu de son cœur, il n’est pas non plus un standard de prince charmant : il n’est pas beau, il manque de caractère, il est brouillon... Deux êtres atypiques donc, et une relation qui semble bien compromise, mais c’est bien ce qui fait le charme et l’intérêt de tout cela. De plus, Akira n’étant pas une bavarde, son manque de verve permet aux dessins de faire passer énormément d’émotion et de pudeur à l’ensemble. La délicatesse du trait fait écho à celle de l’intrigue et on est assez séduit par le résultat. Enfin, quelques touches d’humour et de fan-service viennent compléter efficacement l’ensemble. A essayer, qu’on aime la pluie ou non !