L'histoire :
Takeshi a retrouvé knight dans un univers parallèle dans lequel il a été projeté depuis qu'il a frôlé la mort et que son arms s'est emballé. Résultat : sa chambre d'hopital est dévasté et l'arms a pris la forme d'un oursin géant, se connectant au passage sur les fils électriques des voies de communication de l'établissement. Ses compagnons, les autres arms originaux et les bluemen, ignorent que Takeshi est bien vivant et lutte pour sa survie au pays des merveilles où l'ennemi suprême, Jabberwock, a l'apparence de Ryô. Dans la réalité ce dernier est justement aux prises avec un dilemne cornélien depuis que l'une de leurs ennemis, Keith Violet, a proposé un échange d'otages : le professeur Tillinghast, cerveau des egregoris, contre Katsumi, la jeune femme que Ryô s'est juré de retrouver. Piège ou échange loyal ? La décision est d'autant plus difficile que le professeur s'est enfin décidé à parler de la naissance du projet Arms. L'heure est au changement de camp à l'instar des drakkens, la troupe d'élite des bluemen venue d'Europe, qui a mystérieusement refusé de participer à la guerre contre les égregoris. A moins que Ryô ne parvienne à les convaincre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous sommes ici à un tournant de l'histoire de arms. D'abord par le nombre de volume car le milieu de l'histoire a tout juste été dépassé et que l'on a l'impression d'être véritablement dans le noeud du scénario avant le sprint final. Ensuite parce que le voile de mystère qui entourait les arms depuis le début commence à être levé et avec lui toutes les énigmes sur les enfants chapell, les égregoris, Azazel et surtout Alice. Conséquence logique, la série prend de l'ampleur et de la profondeur avec cette nouvelle venue dont on préssent le futur rôle prépondérant. Cet élargissement est accentué par la complexification progressive de l'intrigue du point de vue politique et par l'aventure de Takeshi dans le monde d'Alice au pays des merveilles que Minagawa continue de détourner judicieusement. Restent pourtant quelques lenteurs narratives qui se concentrent sur Ryô : ses errements et revirements psychologiques sont difficiles à suivre et ralentissent le rythme du récit. La réalisation est certe de bon niveau mais elle ne suffit pas à redonner à ce volume, un peu transitoire, la touche de folie qui lui fait défaut...