L'histoire :
Décembre 2012. Tatsuta retourne à la capitale en se remémorant tous les moments de son travail à Fukushima. Au fond de lui, l’homme sent qu’il a besoin de raconter son expérience dans un manga. Toutefois, il ne veut pas créer quelque chose de sensationnaliste : non, il souhaite laisser une trace de ce qu’est réellement la situation à Fukushima. Dans un premier temps, il créé 37 pages avec un minimum d’informations et envoie cela à des éditeurs. Certains se montrent curieux, d’autres inquiets ou dubitatifs mais, finalement, un éditeur voit tout de suite le potentiel de ce manga...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jusque-là, Tatsuta nous a surtout parlé de son travail : loin d’être déçus, nous sommes ravis de le revoir encore une fois. Cette fois, avant de reprendre son témoignage de travailleur à Fukushima, l’homme nous raconte comment est né ce manga : de son besoin de mettre en images ce qu’il a vu à sa rencontre avec un éditeur intéressé, en passant par la préservation de son anonymat (rappelons que Tatsuta est un nom d’emprunt) et des appels d’entreprises en colère. Là aussi, il se contente de décrire la situation, mais il agrémente cela de quelques commentaires amusants : l’ambiance est plus détendue mais le propos reste très intéressant. Puis, il retourne à Fukushima pour, là encore, reprendre son travail documentaire en décrivant ses nouvelles tâches, son environnement et les changements qui ont eu lieu entre 2012 et 2014. A-t-on vraiment besoin de vous dire que, comme à chaque fois, on apprend plus de choses et qu’on dévore le texte d’une traite ? Jusqu’au bout, l’auteur nous fournit toute une documentation instructive et palpitante, avec la promesse de le revoir un jour : on attend cela avec grande impatience !