L'histoire :
Toujours dans le but d’améliorer leur fonctionnement, Saikô et Shûjin ont tenté la rédaction d’un bout de scénario par écrit et cela plaît tout de suite à Saikô dont l’imagination fonctionne mieux ainsi pour créer les dessins. Ils décident donc que Shûjin réécrira le scénario de leur chapitre 1 et que Saikô réalisera ensuite les nemus avant de les comparer à la première mouture pour voir si cette nouvelle méthode apporte une vraie différence. Même s’il est en congés, M. Hattori les appelle et leur dit être disponible pour venir voir leurs nouveaux nemus quand ils les auront terminés, et cela motive encore plus les deux mangakas. De son côté, Hattori doit faire la passation de pouvoir à Miura chez Eiji Niizuma et il a peur que cet auteur un peu difficile à cerner ne déstabilise un peu trop le jeune éditeur... Quelques jours plus tard, Saikô et Shûjin ont terminé de tout refaire et appellent Hattori. L’éditeur voit bien que les jeunes gens sont exténués mais ils sont prêts à refaire toutes les améliorations nécessaires si cela peut les aider à surpasser Niizuma. Pour ne négliger aucun détail, ils vont cette fois se creuser la tête sur des choses dont ils n’ont pas l’habitude : le nom de la série et celui des protagonistes, ainsi que le character-design...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme toujours les choses bougent beaucoup dans Bakuman et les héros se forgent leur expérience à chaque nouvel opus. Cette fois, pour le lancement de leur nouvelle série, ils vont expérimenter de nombreuses choses inédites : nouvelle méthode de rédaction du scénario et des nemus, prise en compte de l’importance du titre de la série et des noms des protagonistes, character-design, mais aussi de nouveaux assistants et de nouvelles « stratégies » éditoriales. En parallèle, les relations évoluent elles aussi comme d’habitude : que ce soit l’histoire d’amour entre Saikô et Azuki ou encore la rivalité entre Shûjin et Akina, il y en a pour tous les goûts, sans compter la myriade d’autres petites avancées entre les autres très nombreux protagonistes. Bref, comme toujours, on ne s’ennuie pas et le récit se montre passionnant, même si les dialogues remplissent toujours autant les pages et pourraient en fatiguer plus d’un. Côté dessin, c’est là aussi du niveau d’habituel : impeccable. Le lancement de plusieurs nouvelles séries dans l’histoire donne l’occasion au dessinateur de mettre en scène certaines planches de ses protagonistes, ce qui donne des rendus sympathiques. A noter : les séances d’explications sur les classements avec les nombreux noms de séries et de protagonistes sont rendus faciles à suivre grâce aux icônes que le dessinateur ajoute dans les dialogues depuis plusieurs volumes maintenant. Toujours aussi passionnant et instructif quant au métier de mangaka, Bakuman continue donc de nous tenir accroché à ses planches et on ne demande qu’à continuer comme ça !