L'histoire :
Un terrible incident s'est produit à l'asile d'Arkham. La police a réussi à évacuer les employés et les patients. Toutefois, plusieurs criminels ont pris le bâtiment principal. Il s'agit des pires ennemis de Batman : le Joker, Double-Face, Mr. Pingouin... Aussi, le commissaire James Gordon fait appel à la chauve-souris pour intervenir. Batman répond évidemment à l'appel mais s'étonne en voyant des lumières et des vibrations se dégager du bâtiment. Avec son fidèle Robin, il pénètre dans l'asile. Il découvre que c'est Grodd le gorille le responsable d'un tel chaos. Celui-ci a créé une machine spatio-temporelle et se sert des criminels comme cobayes. Une explosion retentit alors dans le bâtiment. La voleuse Catwoman en profite pour tenter de voler la machine. Hélas, cela provoque une terrible catastrophe : l'asile et tous ceux qui sont à l'intérieur sont transportés dans un Japon féodal. Pire encore : le seigneur local n'est autre que le Joker...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsqu'on qu'on voit les mots Batman et ninja collés l'un à l'autre, on hésite entre rire et peur. Toutefois, on a de l'espoir en voyant que c'est Masato Hisa (Area 51, Kamuya ride...) qui s'y colle. Si on n'est pas familier avec l'univers de Batman, ce manga n'est pas conseillé : les brèves présentations des nombreux personnages ne permettent pas de bien les découvrir. Pour les autres, on a le plaisir de revoir Batman, ainsi que tous ses alliés et ses ennemis. Ceux-ci sont rapidement envoyés dans un Japon féodal : tel un ninja, Batman va devoir se battre dans l'ombre contre ses ennemis de toujours. Le prétexte est un peu expéditif, mais le résultat est loin d'être désagréable. Non seulement les gadgets de Batman sont toujours de rigueur, mais en plus son univers n'est finalement pas si décalé. L'aventure proposée est bien menée et ne néglige ni l'intrigue ni le charisme des protagonistes. Le trait du mangaka se prête particulièrement bien au récit. Il donne une nouvelle dimension aux personnages, notamment - bien sûr - à Batman. L'ensemble est au final loin d'être déplaisant : pas mal du tout !