L'histoire :
Beet est un jeune garçon ayant décidé de devenir un Vandel Buster, un chasseur de monstres. Les Vandel sont des démons supérieurs ayant élu domicile sur Terre, ramenant avec eux une cohorte de monstres, véritables dangers quotidiens pour les villageois en tous genres, condamnés à vivre dans des villes fortifiées. Ceux du village de Beet ont, encore une fois, fait appel à Zenon et son groupe de Busters expérimentés, afin de les débarrasser des monstres du coin, devenus trop dangereux. S’étant fait marquer le symbole de Buster de niveau 1, Beet en profite pour demander au groupe de Zenon de le prendre avec eux, mais Poala, l’amie d’enfance de Beet intervient et le sermonne. Rendus à l’auberge des parents adoptifs de Beet, Zenon et ses compagnons apprennent que le jeune garçon possède la faculté étrange de ne dormir qu’une fois tous les trois jours, mais pendant un jour entier. Le sommeil étant directement lié aux pouvoirs magiques, Zenon pense alors dénoter chez Beet un formidable potentiel. Mais alors que Beet s’entraîne déjà dans un marais proche, un Vandel spécialement fort fait son apparition devant la porte du village. Commence alors pour Zenon et ses amis un combat particulièrement difficile…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Réalisé par les auteurs de Dragon Quest, la quête de Daï (chez Tonkam), adaptation du jeu vidéo éponyme et autrefois connu en nos contrées sous le titre de Fly, Beet The Vandel Buster est, lui aussi, dans la droite lignée des shônens de type RPG. Même si cette série n’est pas cette fois-ci une adaptation de jeu vidéo, il n’en reste pas moins que l’univers décrit en est encore plus proche que dans Fly. Ici, les héros mesurent leurs capacités en termes de niveaux, et gagnent des points d’expérience et de l’argent pour chaque monstre éliminé. Beet commence donc la série au niveau 1, et le lecteur va l’accompagner tout au long des aventures qui feront petit à petit de lui un héros hors normes. On se plonge rapidement dans l’action et la mise en page dynamique colle parfaitement à l’ambiance. Ce premier volume se lit d’une traite et, même si l’univers décrit n’est pas vraiment original, on se surprend à suivre les aventures de Beet avec passion. Dotée d’un graphisme shônen classique rappelant Dragon Quest (évidemment) ou Dragon Ball, avec un trait rond et des décors minimalistes (voire absents pendant les combats), les planches sont tout de même soignées et l’ont reconnaît le travail d’un dessinateur chevronné. On attend la suite avec impatience !