L'histoire :
Poala vient de s’enfuir de la forteresse du vandel Ginide en prenant Kissu en otage. Sur le chemin elle apprend pourquoi et comment celui-ci est devenu l’esclave du monstre. C’est alors que Frausky les rattrape et engage le combat contre Poala. De son côté Beet est coincé dans un trou après l’effondrement des ruines lors de son combat contre le vandel Frausky. Mais, en découvrant le réel fonctionnement de son saïga cyclon gunner, il trouve aussi le moyen de s’en sortir. Poala est maintenant en mauvaise posture et Kissu vient à son secours, trahissant ainsi les vandels qui l’avaient asservi, mais est rapidement mis à mal par Frausky. C’est alors que Beet débarque, empêchant le monstre de tuer ses amis. Il peut maintenant utiliser le cyclon gunner à répétition et l’avantage stratégique de Frausky est donc réduit à néant. Mais, alors que Beet réussit à vaincre Frausky ainsi que Ventura, venus en renfort au dernier moment, le vandel Ronzzgoat, bras droit de Ginide, débarque et attaque le jeune garçon. Celui-ci tente de répliquer, mais ses pouvoirs, ainsi que ceux de Poala, semblent être devenus inactifs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième tome continue dans la lignée de son prédécesseur en enchaînant les combats sur les terres de l’horizon noir sous l’égide du puissant vandel Ginide. Ainsi, Beet et ses compagnons d’armes affrontent ses sbires les uns après les autres sans un instant de répit, et l’on est heureux de voir que les combats ne traînent pas trop en longueur, évitant ainsi le piège classique de ce genre de shônen. Le petit nouveau, Kissu, se révèle un personnage à la personnalité intéressante, même s’il s’avère être l’habituel « traître qui est en fait resté gentil au fond de lui ». On regrette tout de même quelques incohérences dans le déroulement de l’histoire. Ainsi, Kissu continu à marcher tranquillement après s’être fait faire un trou énorme dans la cuisse et seuls les vandels de 5 étoiles et plus semblent donner un peu de mal à nos héros, qui ne sont au final qu’à des niveaux oscillants entre 20 et 30, alors que des groupes de busters de niveaux 30 et plus ne semblent pas être efficaces. Mais on oublie vite ces quelques défauts à la lecture pour se plonger dans l’action, servie par des graphismes pêchus tout à fait adaptés. Encore une fois, la fin du tome nous laisse dans une situation intéressante et l’on attend donc la suite avec impatience.