L'histoire :
Beet et Poala viennent de passer leur première nuit dans la forêt. A son réveil, la jeune fille trouve son compagnon à l’entraînement. Celui-ci lui explique qu’il possède les 5 saïgas (armes magiques) du groupe de Zenon car ceux-ci lui avaient été sacrifiés afin qu’il ressuscite il y a 3 ans, après son combat contre Beltorze, le plus puissant des vandels connus à ce jour. Alors que les jeunes gens continuent leur chemin, ils tombent sur un monstre plutôt imposant, ce qui donne l’occasion pour Poala de se rendre compte que Beet, bien que maîtrisant des techniques de haut niveau telle que l’utilisation des saïgas, n’arrive pas à produire une simple boule de feu. Le combat tourne rapidement à leur désavantage, car le monstre se montre particulièrement résistant à la magie de Poala et au saïga de la lance de Beet. Celui-ci utilise alors sa lance de façon peu conventionnelle, combinant une magie de niveau supérieure à son arme, et finit par abattre le monstre, au grand étonnement de Poala qui ne comprend pas le rapport de Beet avec la magie. Mais toute la scène a été épiée par un des sbires du vandel Ginide, grand stratège et numéro deux en puissance derrière Beltorze, qui décide alors de supprimer le jeune homme avant que celui-ci ne devienne trop fort…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce second volume des aventures de Beet, les auteurs utilisent la même ruse que celle qu’ils avaient utilisée dans Dragon Quest, la quête de Daï (paru chez Tonkam), à savoir faire s’affronter le grand méchant et le héros dès le début de l’histoire. En effet, là où le lecteur s’attend à voir un affrontement entre Beet et Ginide, le scénariste renverse la situation en remplaçant ce dernier par Beltorze au dernier moment. Et c’est plutôt une agréable surprise, qui nous change des sempiternels mangas où le héros rencontre petit à petit des ennemis de plus en plus puissants pour finir son périple sur l’affrontement du big boss. Côté graphisme, pas grand-chose à redire. Le dessinateur maîtrise parfaitement son style, au trait rond et dynamique. Le seul reproche est que les décors n’apparaissent que par intermittence, laissant de nombreuses cases ne décrire que les personnages, notamment lors des combats. Mais c’est souvent le cas dans ce genre de shônen et cela fluidifie même la lecture dans les scènes d’action. La fin de ce second volume laisse nos héros dans une situation plus que mauvaise, et l’on attend donc avec impatience le tome suivant pour savoir comment ceux-ci se sortiront de ce mauvais pas…