L'histoire :
Alors que la situation paraissait critique, Slade refait son apparition pour sauver in-extremis les amis de Beet. D’ailleurs, c’est le moment que choisit ce dernier pour se réveiller, enfin prêt au combat. Dès lors, les deux jeunes gens reprennent les choses en main et affrontent le danger côte à côte, dans un synchronisme qui n’a d’égal que leur rivalité à abattre le plus de monstres possible. Une fois la ville débarrassée de ses assaillants, un kodamanbo fait son apparition par la porte en ruines de la cité. Il est porteur d’un message du vandel Garonewt : celui-ci leur annonce qu’ils ont passé la première épreuve et qu’il les attend sur l’île de Maniyon où ils pourront tenter d’obtenir une récompense pas comme les autres. Il s’agit de récupérer Cruss qui y est retenu prisonnier. Ce dernier faisait partie des Zenon Warriors qui ont dans le passé sauvé la vie de Beet, et le garçon est donc bien décidé à aller le délivrer. Bien sûr, tous sont conscients qu’il s’agit d’un piège mais Beet et ses compagnons partent tout de même en direction de l’île de Maniyon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, on est étonné de voir à quel point les auteurs nous bluffent : alors qu’il ne se passe presque rien d’original, tous les rebondissements obéissant fortement aux codes du shônen d’aventure / combat classique, on ne décroche pas du volume du début à la fin. Et c’est bien là la preuve des qualités de ce manga. Rien de neuf sous le soleil levant du pays des shônens de type RPG mais un savoir-faire rôdé qui fait de Beet un vrai hit, comme l’avait été Dragon Quest (Tonkam), Fly en français, avant lui. Tout s’enchaîne rapidement et les temps morts sont inexistants. D’ailleurs, les graphismes participent aussi à rendre la lecture fluide grâce à un style très épuré où les trames sont très peu utilisées. Si le dessinateur n’assure que le minimum syndical en termes de décors, il se rattrape largement grâce à son travail détaillé réalisé à la plume. Plutôt que du remplissage par trame, il nous offre donc de nombreux détails fait main et le rendu général est un noir et blanc très contrasté qui sied à merveille à ce genre d’œuvre où l’action est primordiale. Un bon volume de tout point de vue.