L'histoire :
Alors que Beet faisait face à Baron, un second Vandel à sept étoiles fait son apparition et s’attaque à son confrère. Ce dernier se nomme Hystario et est venu tuer Beet tout comme Baron, dans le but d’acquérir la huitième étoile à la place de ce dernier. Entendant cela, Beet repense à de nombreuses phrases dites par les précédents Vandel sept étoiles qu’il a affrontés dernièrement et comprend enfin ce qu’il se passe : il est au centre d’une compétition entre les plus puissants d’entre eux ! Baron refuse tout d’abord d’affronter Hystario, prétextant que ce n’est pas le bon soir pour cela, mais son adversaire pense qu’il ne cherche qu’à se dérober et ne tient pas compte de ses avertissements. Il l’attaque à nouveau mais celui qui se défend en face de lui change totalement de comportement en se montrant soudain violent et sadique, lui qui semble d’habitude si flegmatique et chevaleresque. Baron met alors Hystario en pièces, ce qui ne peut pas le tuer mais le rend inoffensif pour un bon moment, ce dernier étant maintenant réduit à une simple tête. Suite à cela, Baron se met à se parler à lui-même et Beet découvre son terrible secret : le Vandel abrite en fait dans son corps une seconde entité nommée Sanga et celle-ci ne se réveille complètement que les nuits de la pleine Lune rouge. Dans ces moments là, Sanga peut alors diriger à sa guise le corps de Baron, et lui ne fait pas dans la dentelle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, l’auteur arrive à nous tenir en haleine et à nous surprendre malgré le classicisme relatif des événements présentés. Tout en restant en effet dans des rebondissements du plus pur style shônen d’aventure, la façon de les présenter permet une lecture des plus divertissantes. Cette fois-ci, Beet se retrouve en très mauvaise posture, peut-être la pire qu’il ait vécu jusqu’ici : Poala est à terre, lui est pratiquement hors de combat, et Kissu s’est carrément enfui devant la puissance de Baron, le Vandel qui avait tué ses anciens compagnons. Ce tome est aussi l’occasion de rencontrer quelques nouveaux personnages (principalement des collègues de Milfa) et de revoir le mystérieux chevalier ailé (on en apprend d’ailleurs un peu plus à son sujet, mais cela ne fait que renforcer encore son mystère et nos questions !). Tome après tome, les planches s’améliorent de manière subtile même si l’auteur a depuis le début un très bon niveau : lisibilité sans faille, trait net et précis, mise en page soignée et découpage dynamique. Les cadrages restent assez classiques du style, ainsi que les poses des personnages, les arrières plans sont de plus en plus remplis par du décor et le tramage est de plus en plus présent, bien qu’on aimerait voir parfois un peu plus de ce dernier. Comme d’habitude, un bon volume ; comme d’habitude, on attend la suite !
