L'histoire :
Au moment où Sebastian et Ciel démasquent An et Grell, il se met à pleuvoir. Aussitôt, Sebastian enlève son manteau pour le mettre sur la tête de son maître afin de le protéger, tout en lui promettant un lait chaud sucré pour lorsqu’ils rentreront. Cependant, Grell n’a pas prévu de les laisser partir et, armé de sa faux de la mort (qui est en fait une tronçonneuse), il se jette sur Ciel et son majordome. Ceux-ci esquivent le coup à temps et le shinigami décide de se concentrer sur Sebastian. Il parvient à blesser ce dernier au bras, faisant remonter à la surface des souvenirs tragiques de sa victime. En fait, cela est dû au pouvoir magique de son arme : en faisant défiler la vie de la personne blessée, cela permet de juger de quel genre d’humain il s’agit. Pendant ce temps-là, Ciel fait face à sa tante An qui s’apprête à le tuer. Cependant, la femme retient son coup au dernier moment : elle ne peut pas tuer Ciel car il représente un bien trop précieux pour elle. Elle décide donc d’expliquer son geste en remontant à l’époque où elle a rencontré le père de Ciel, le seul homme qui ait pu la bouleverser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait découvert dans le précédent opus que Jack l’éventreur était en fait An, la tante de Ciel, et que celle-ci s’était alliée à un shinigami. Ici, le premier chapitre s’ouvre sur les souvenirs de la jeune femme : on découvre quelqu’un de fragile, blessé, qui n’a pas supporté de voir tout ce qu’elle désirait se faire piétiner par les autres. Cette explication s’avère plutôt cohérente avec les meurtres et, une fois ceci expliqué, l’histoire bascule dans l’action avec un affrontement Sebastian/Grell qui ne manque pas de piquant : entre un shinigami qui manipule une tronçonneuse et un diable de majordome, le combat ne manque ni de suspense ni d’humour. Enfin, après tout ce passage tragique et mouvementé qui aura duré presque deux volumes complets, le scénario se détend un peu avec la visite de la tante Frances qui a décidé de vérifier si le fiancé de sa fille est bien digne d’elle. Tout cela est mis en images par des graphismes qui ont du style, avec des personnages très charismatiques et expressifs, une mise en scène travaillée et un tramage soigné. Une fois de plus, Black butler nous emporte dans son univers et on ne demande qu’à être resservi par ce diable de majordome.