L'histoire :
Partis pour la prison des femmes afin de libérer la soeur de Sunsu, Ral et ses amis se retrouvent en face d’un ennemi inattendu en la personne de Yaya, une petite fille qui posséderait le kage Red Phenix. Mio avertit ses compagnons que leur ennemie est immortelle et que la battre semble impossible. Pourtant, Ral et Ganette n’en tiennent pas compte et espèrent trouver un moyen de la faire vaciller. Quant au possesseur du kage du Tigre, il est dans l’obligation d’être plus fort que Yaya sinon quoi son esprit le dévorera et cherchera un nouvel hôte. Le combat n’est qu’à sens unique : la petite fille encaisse les attaques sans faiblir et blesse sérieusement ses adversaires. Pourtant, en poussant leurs kages dans leurs ultimes retranchements, Ral et Ganette finissent par faire légèrement trembler Yaya. Celle-ci est en fait totalement possédée par son kage et est forcée de lui obéir. Elle fusionne alors avec Red Phénix, faisant ainsi apparaître un oiseau géant, tandis que Ral et les autres essaient de sauver le maximum de femmes prisonnières. Mais, quelques secondes plus tard, un calme soudain règne sur le lieu du combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatrième et dernier volet pour cette adaptation de l’univers de Blue Dragon revu et corrigé par le scénariste Tsuneo Takano et le dessinateur Takeshi Obata. Dans cet ultime baroud d’honneur, Ral et Ganette affrontent des adversaires toujours plus puissants, comme notamment la frêle Yaya, une petite fille hébergeant l’immortel Red Phenix, ainsi que la terrifiante (mais sexy) reine Obscuria. Les rebondissements vont bon train et l’accent est principalement mis sur l’action et moins sur l’humour (qu’il soit contextuel ou coquin) que par le passé. L’opus se conclut de façon efficace mais ne laisse guère entrevoir de possibilités quant à une éventuelle suite, les dernières pages étant consacrées à divers croquis du dessinateur et à une postface de Tsuneo Takano. Le point fort de Blue Dragon Ral Grad a toujours été ses dessins et il est plaisant de voir que, pour leurs derniers exploits, les protagonistes ont évolué dans des planches détaillées et soignées, démontrant à elles seules la capacité de Takeshi Obata à s’adapter à tous les types de récits qu’il entreprend. Pas vraiment fidèle au jeu vidéo dont elle s’inspire, cette série a tout de même le mérite d’être courte et, au final, plaisante.